Une réforme des pensions au point mort, une politique d’accueil décriée par ses propres partenaires de majorité, les interminables négociations avec Engie sur le nucléaire, l’affaire Eva De Bleeker et le fameux WhatsappGate… Rien ne va plus pour la Vivaldi, où chacun semble désormais jouer sa carte personnelle pour sauver les apparences. Alexander De Croo apparaît plus fragilisé et isolé que jamais, vertement critiqué par la N-VA et le Vlaams Belang en Flandre. Depuis le couac du budget 2023, le Premier ministre est en mauvaise posture. Et peu de monde se bouscule au portillon pour venir à sa rescousse, si ce n’est son propre parti. En reprenant la main sur le dossier des pensions et en outrepassant au passage la ministre des Pensions Karine Lalieux, Alexander De Croo s’est attiré les foudres du PS. Vendredi, de nouvelles tensions sont apparues sur le sujet entre le chef du gouvernement et l’aile gauche de sa majorité. “Ce n’est pas correct de la part d’un Premier ministre”, a répondu Karine Lalieux sur RTL vendredi. La ministre juge sa note déséquilibrée. “C’était une note de droite. Il touche à la pension minimum et à l’accord du gouvernement. Il ne touche qu’à une certaine partie des travailleurs, c’est-à-dire les fonctionnaires”.