Equipe de France : Kolo Muani, satanée 123e minute…
Entré à la place d’Ousmane Dembélé avant la pause contre l’Argentine (3-3, 2-4 tab), dimanche, Randal Kolo Muani a été proche de devenir le héros de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde au Qatar. Mais Emiliano Martinez, auteur d’un arrêt monumental à la 123e minute, en a décidé autrement. Equipe de France : Kolo Muani, satanée 123e minute… Martinez a réalisé un arrêt légendaire devant Kolo Muani. Qui, à la 41e minute, au moment où Didier Deschamps a décidé de remplacer Olivier Giroud et Ousmane Dembélé par Marcus Thuram et Randal Kolo Muani, n’a pas pensé instinctivement à Karim Benzema ? A 0-2 et à la ramasse à tous les niveaux, le sélectionneur de l’équipe de France a choisi de lancer deux novices pour tenter de remonter l’Argentine. Des décisions curieuses qui ont pourtant failli payer, notamment au sujet de l’ancien buteur du FC Nantes. Kolo Muani, à un pied de la gloire En confiance après son but 44 secondes après son entrée contre le Maroc (2-0), l’avant-centre de l’Eintracht Francfort a d’abord eu du mal à répondre au défi physique de l’Argentine. Avant d’appuyer sur l’interrupteur. Et une fois lancé, le Bondynois a fait mal. Très mal. Avec 13 duels remportés sur 17, Kolo Muani a fait aussi bien que Gennaro Gattuso contre les Bleus en 2006. Pour un attaquant qui a d’abord reçu peu de ballons, c’est fort. Il a fait encore mieux en obtenant le premier penalty transformé par Kylian Mbappé, bernant Nicolas Otamendi sur sa prise de balle. En confiance après une moitié de seconde période de qualité, le jeune buteur français a continué à faire souffrir les défenseurs de l’Albiceleste. Déterminé, il aurait d’ailleurs pu être le héros de la nation à la 123e minute. Mais sa frappe de demi-volée, légèrement excentré sur le côté droit de la surface, a été détournée du bout du pied par Emiliano Martinez. Une occasion folle pour le Bleu à quelques secondes d’offrir une troisième étoile à son pays, lui qui a pris ses responsabilités en marquant lors de la séance des tirs au but, Les regrets de Deschamps Une action qui va hanter ses nuits et celles de son coach. «Oui, ça donne des regrets. Si on en prend un troisième, il n’y a rien à dire. On n’a pas fait ce qu’il fallait pendant une heure. Mais avec de l’énergie, on les a poussés dans leurs derniers retranchements. Ça se joue à quoi ? Une frappe sur le pied à la 120+3e… Si après avoir été mené 2-0 on perd 3-0, on n’aurait pas eu les mêmes regrets, on aurait juste dit bravo» , a commenté le technicien tricolore pour TF1. Des regrets éternels qu’il va falloir surmonter au plus vite…