En France, le port du masque pourrait bientôt redevenir obligatoire dans certains lieux: et chez nous?

En France, le port du masque pourrait bientôt redevenir obligatoire dans certains lieux: et chez nous?

En début de semaine, la Première ministre française, Elisabeth Borne, a recommandé à la population de porter à nouveau le masque dans les transports en commun, afin de faire face à l’augmentation des contaminations. S’il n’est pour l’heure toujours pas obligatoire, cela pourrait être très bientôt le cas, indique RMC. Selon le média français, le gouvernement aurait saisi le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) afin qu’il se prononce sur l’utilité de rendre le masque à nouveau obligatoire dans certains lieux tels que les transports en commun ou les établissements publics et de santé. L’avis du Covars est attendu dans les jours à venir.

Si le Comité de veille se prononce en faveur de l’obligation du port du masque, Elisabeth Borne aura alors deux options: voter une nouvelle loi au Parlement ou mettre en place un décret. “Des réflexions sont en cours. Nous suivrons les recommandations si la situation l’exige”, a indiqué Matignon à nos confrères.

Et chez nous?

En Belgique, il n’est pas encore question de rendre le masque à nouveau obligatoire. Cependant, selon le virologue Steven Van Gucht, face à l’augmentation de 28% du nombre d’infections au Covid-19 enregistré entre le 20 et le 26 novembre (ce qui représente 963 cas diagnostiqués par jour), il est important “d’adopter les bons réflexes”. Notamment se “laver les mains régulièrement, ventiler, rester à la maison en cas de refroidissement, veiller à être en ordre de vaccination contre la grippe et le Covid-19″, mais aussi “porter un masque dans les transports publics”.

Des habitudes suggérées par d’autres experts et professionnels de la santé, comme Yves Van Laethem, qui regrette toutefois que la Belgique ait trop vite abandonné les recommandations qui étaient pourtant la norme il y a encore quelques mois. “On a manqué une opportunité de garder une veille de côté pour ce genre de situation, où plusieurs virus (Covid-19, grippe et bronchiolite, NDLR) circulent et mettent en danger les gens à risques. C’est pour cette raison que le GEMS va proposer une série de mesures au gouvernement dans le but de pouvoir les ressortir chaque année au moment où le contexte le nécessite”, a expliqué l’infectiologue à nos confrères de la Dernière Heure. Il admet toutefois qu’il serait “difficile de rendre le port du masque obligatoire”.

Souare Mansour

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