Coup d’État : La CEDEAO invite le Burkina Faso à régler ses différends par le dialogue, et non par la violence
La Communauté
Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui dit avoir
suivi avec préoccupation l’évolution de la situation au Burkina Faso,
invite ce pays à régler ses différends par le dialogue, et non par la
violence. Ce, dans un communiqué signé par le Général Umaro Sissoco
Embalo.
« Au
nom de l’Autorité des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, je
salue les différentes parties au Burkina Faso d’avoir accepter un
règlement pacifique de leurs différends. Je prends note en particulier
la décision du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de renoncer
à ses fonctions de président du gouvernement de transition du Burkina
Faso, afin d’éviter une confrontation violente et un éventuel bain de
sang », réagit la CEDEAO.
Ainsi,
le président de la République de Guinée Bissau, président en exercice
de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO dit
exiger des autorités burkinabè à respecter l’engagement pris avec la
CEDEAO.
Embalo
affirme que dans le cadre de l’engagement de la CEDEAO pour la paix et
la stabilité du Burkina Faso, une délégation de la CEDEAO se rendra
audit pays ce lundi 3 octobre 2022.
« La
délégation sera conduite par Son Excellence Mme Suzi Carla Barbosa,
Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères de la Guinée Bissau et
présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO. Elle comprendra
également Son Excellence Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger
et médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso et S.E. Dr. Omar Alieu
Touray, président de la Commission de la CEDEAO ».