Visite à LA SCASA : Pape Sagna Mbaye se réjouit de l’impact social de l’entreprise
Pour sa première sortie, depuis sa récente prise
de fonction, le néo-ministre de la pêche et de l’économie maritime, Pape
Sagna Mbaye, a effectué une visite de courtoisie à la société de
conserverie en Afrique-SA (SCASA) ce jeudi 29 septembre.
Filiale
du groupe coréen Donwong, la SCASA a succédé à la Société nationale des
conserveries du Sénégal (SNCDS) en 2012. L’entreprise qui comptabilise,
en 2022, dix ans d’existence au Sénégal emploie 1400 personnes dont
l’écrasante majorité sont des nationaux.
Dans
le but de voir de plus près les activités de la compagnie, Pape Sagna
Mbaye a réalisé une immersion en prenant le soin de visiter toutes les
chaînes de production de la compagnie.
Guidé
par les maîtres des lieux et vêtu d’une combinaison spéciale composée
d’un bonnet, d’un masque et d’une blouse, le ministre a, tout d’abord,
visité le département de la mise en poche des produits que la SCASA
exporte vers les Etats-Unis. Traversant les allées de l’entreprise, P.
S. Mbaye a, par la suite, rejoint le département parage. Dans cette
salle, des centaines de personnes s’activent machinalement à retirer du
thon les parties non utilisées (arêtes, peau, nageoires…) sous une
chaleur intense. Traversant un rideau de plastique transparent, le
ministre de la pêche a visité l’inspection, endroit dans lequel les
poches subissent une dernière vérification avant leur départ pour les
Etats-Unis.
Désireuse
de booster la productivité de ses collaborateurs, la SCASA a mis en
place un système de prime allant de 50 000 à 300 000 FCFA par mensuel
portant à 100 millions le montant de la prime distribuée chaque mois.
Cet après-midi d’immersion s’est achevé au restaurant de l’entreprise
qui distribue en moyenne 800 repas par jour gratuitement.
Aujourd’hui, ce qui manque, c’est l’usine de packaging
Des avantages à l’endroit du personnel qui ont ravi le chef de la tutelle pêche au Sénégal. « Je pense que c’est une industrie à aider, dit Pape Sagna Mbaye. On m’a présenté Mme Niass (exerçant dans le parage du poisson) et un des techniciens qui était là du temps de SNCDS m’a dit que ses performances sont huit fois supérieures à celles d’il y a 30 ans. Donc, il y a la productivité, il y a la rigueur et il y a le style de management qui incite. Parce que, ces femmes peuvent avoir des primes jusqu’à 300 000 francs en plus de leur salaire ».
Pour l’emballage de leurs produits, notamment les conserves, la SCASA importe des boîtes de la Côte d’Ivoire. Un procédé qui a se répercute considérablement sur le prix des produits. Pour pallier cela, le ministre de la pêche préconise l’implantation d’une usine de packaging. « Je pense que c’est un projet dont je discuterai avec mon collègue Abdou Karim Fofana, le ministre du Commerce. J’ai demandé à la direction de la SCASA de faire un dossier technique parce que nous devons participer à l’industrialisation de ce pays. Une industrie de packaging pourrait avoir un marché qui dépasserait même le marché intérieur sénégalais », estime-t-il. Le ministre a réaffirmé son engagement à apporter l’assistance nécessaire à la SCASA tant que ces requêtes seront conformes aux textes et aux lois en vigueur.