Mountaga Sy, Dg Apix, sur le risque d’inondations avec le Ter : « Il n’y a pas de quoi s’alarmer »
La satisfaction totale de ce type de transport que
représente le Ter en mode d’exploitation commerciale, doit être gérée
aussi pendant l’hivernage, pour assurer le niveau de service de la même
manière qu’on le fait avant l’hivernage, selon Mountaga S,y Directeur
général de l’Apix.
Il
s’est exprimé en marge du Conseil régional de développement sur
l’hivernage qui s’est tenu ce mercredi à la Chambre de commerce de
Dakar.
« C’est
pour cela que nous avons identifié 13 points de rejet sur le linéaire
du Ter. Chaque point de rejet est concentré sur un département et pris
en compte à travers les structures de l’Etat (Apix, Onas, Ageroute…).
C’est pourquoi il n’y a pas de quoi s’alarmer », a expliqué le directeur
général.
Dans
la même dynamique, il est revenu sur les différents domaines
d’intervention des structures concernées. L’Apix, dit son Dg, gère des
ouvrages qui portent des ruptures par rapport au drainage des eaux
pluviales qui fonctionnent sous le schéma d’un système gravitaire. Les
ouvrages routiers, les ouvrages ferroviaires réalisés sur le linéaire
de la région de Dakar constituent un obstacle à tout endroit. Sur la
phase de la conception, des ouvrages hydrauliques qui permettent de
garantir la transparence hydraulique par principe pour éviter les
inondations sont créés. Les réponses structurantes de ces projets avec
des ouvrages achevés nécessitent une maintenance de manière régulière et
de manière soutenue pendant l’hivernage, selon toujours le directeur
général de l’Apix.
Par
ailleurs, Mountaga Sy est revenu sur les points de rejet et les
solutions qui seront apportées. ‘’Pour le département de Dakar, nous
avons deux points de rejet au niveau de Colobane où l’Apix a conçu une
station de pompage de haut niveau, qui absorbe l’ensemble de la capacité
drainée en pluie. Et l’Onas reprend le rejet, les rejette sur le canal 6
et l’Onas prend en charge l’écoulement de ces eaux jusqu’à la mer. Le
deuxième point, c’est le bassin qui se trouve à hauteur de Hann. De la
même manière, nous avons six points de rejet dans le département de
Pikine et cinq dans le département de Rufisque. Tous ces points de rejet
ont fait l’objet de conventions et de discussions avec les structures
partenaires’’.