Après avoir encaissé la dot : Elle demande le divorce après deux jours de mariage
Retour à la case départ
pour ce jeune père de famille qui voulait prendre une «niarel».
Dépouillé par sa nouvelle belle-famille pour qui il dépensait sans
compter, il a eu la surprise de sa vie, lorsque deux jours après la
célébration de son mariage, son beau-père lui a demandé d’accorder le
divorce à sa fille.
Selon
Emedia, le père de trois enfants, El H. Badiane, réfléchira désormais
sérieusement avant de vouloir convoler une nouvelle fois en secondes
noces. Il a, en effet, traduit sa deuxième épouse devant la justice,
pour escroquerie au mariage, au motif que cette dernière, pour qui il a
dépensé beaucoup d’argent, lui a demandé le divorce, deux jours après
avoir encaissé sa dot.
En
effet, tout a commencé avant la Tabaski 2021. Période pendant laquelle
il avait fait la connaissance de la jeune S. Sané. Tout de suite après,
ils ont commencé à entretenir une relation amoureuse. Ayant confiance en
elle, il dit s’être acquitté de tous ses engagements vis-à-vis d’elle
et de ses parents durant leur idylle.
«Je
lui donnais une dépense quotidienne de 5 000 F pour sa famille et je
lui remettais tout le temps 5 000 F pour ses frais personnels, sans pour
autant oublier le mouton de Tabaski», a déclaré le plaignant devant les
enquêteurs du commissariat de la Médina.
Il
y a deux mois, ils ont décidé de se marier. C’est donc dans ces
circonstances qu’il a donné à la fille une dote de 560 000 F, pour
l’organisation du mariage. Mais le hic, raconte-t-il, c’est que le jour
de la célébration du mariage à la mosquée, il a constaté qu’ils avaient
donné le nom de la petite sœur de sa nouvelle épouse. «Cela m’a paru
très bizarre et j’ai été obligé de prendre la photocopie de sa carte
d’identité pour aller à la mosquée et rectifier moi-même cette
anomalie», a indiqué El H. Badiane.
«Elle me trompait avec d’autres hommes», ajoute-t-il dans les colonnes de la même source.
Deux
jours après la célébration du mariage, le père de sa «niarel» est venu
lui demander d’accorder le divorce à sa fille. «Accorde-lui d’abord le
divorce, cherche-lui un logement et après, vous pourrez refaire petit à
petit votre relation», lui avait dit le vieil homme.
Ce
que le jeune père de famille a naturellement refusé. Se sentant trahi
par son épouse et sa belle-famille pour qui, il s’est beaucoup sacrifié,
le plaignant dit être convaincu que ces derniers ont comploté contre
lui, pour encaisser sa dot. Ce qui fait qu’il a catégoriquement refusé
de lui accorder le divorce.
Et
le pire, dit-il, c’est après leur mariage qu’il a découvert que sa
femme le trompait avec d’autres hommes qui appelaient sur son téléphone.
Née en 2000, la jeune fille qui est poursuivie pour escroquerie au mariage, a chargé son époux.
A
l’en croire, les problèmes ont débuté depuis le début de leur mariage.
«Avant notre mariage, il avait promis de me trouver un logement au
lendemain de la cérémonie, en vain. Il m’a fait abandonner mon travail,
en promettant de me trouver un travail plus décent ; mais rien. Depuis
notre mariage, il ne tient plus ses engagements», a raconté la fille.
Et
selon elle, contrairement à la dot de 560 000 F dont fait état son
mari, ce dernier ne lui a remis que 150 000 F, alors qu’il lui avait
promis un million de francs.
Elle
a, par ailleurs, expliqué que ce dernier l’avait à un moment placé dans
une agence maxi-foot, mais par jalousie envers son patron, il lui avait
demandé d’arrêter.
C’est
donc après avoir longuement réfléchi et conclu que ce dernier ne
pouvait plus l’entretenir, encore moins subvenir aux besoins de deux
femmes, qu’elle a demandé le divorce.
«Je
souhaite qu’il me libère. Je ne veux plus de ce mariage. Il m’a trahi
et fait souffrir», a dit S. Sarr, selon qui son mari a dit à tout le
monde qu’il n’allait pas lui accorder le divorce.