Des experts des 11 membres de la grande muraille verte et leurs  partenaires comme l’Union Africaine, le programme national des Nations-Unies pour le développement et pour l’environnement se sont retrouvés pendant trois jours à Widou Thingoli dans la commune de Tessékré à 85 km au nord de Linguère. Ce, pour faire un suivi évaluation des 10 dernières années d’exécution de la grande muraille verte, un projet de reforestation et de lutte contre la désertification. 
Selon le directeur de l’agence  sénégalaise de reforestation de la grande muraille, le colonel Gora Diop,
« Les 11 pays membres de la grande muraille verte se sont fixés un objectif global de réaliser cent millions d’hectares en termes de restauration et de récupération des terres et trois mille fermes agricoles communautaires ».

Ils ont dévoilé leur second un objectif à savoir la mise en place d’un programme opérationnel 2022 et 2023 qui serait pour eux une base beaucoup plus solide que la décennie passée. 
Ce séminaire résidentiel a permis aux participants  de mieux réfléchir et partager leurs sensations par rapport à la mise en œuvre de la grande muraille  verte. Une visite sur le terrain a également permis aux experts de corriger  toutes les erreurs du passé, a souligné le directeur scientifique et technique de l’agence panafricaine de la grande muraille verte, Babacar Mahamat Zougoulou. Les partenaires ont promis d’aider les pays membres à pouvoir développer la situation de référence. La grande muraille sera financée à vingt milliards de dollars mais selon M. Zougoulou, il faut une bonne planification pour absorber ce financement. « Le manque d’eau et la divagation des animaux sont entre autres problèmes qui plombent la grande muraille verte », a déclaré le colonel Gora Diop. Il faut noter que la grande muraille traverse 11 communes, trois régions : Louga, Matam et Tambacounda et les départements de Louga, Linguère Ranérou Kanel et Bakel sur une longueur de  545 km.