Augustin Senghor ne siégera pas au Conseil de la FIFA. Sa candidature n’a pas recueilli suffisamment de suffrages auprès des membres de la CAF. Conséquence : le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a démissionné de son poste de vice-président de l’instance continentale, indiquant qu’il ne peut pas diriger des gens qui l’ont battu dans la course pour intégrer le cercle qui assure la gouvernance mondiale du football. Dans un entretien paru ce jeudi 13 mars dans Le Soleil, le journaliste de L’Équipe Hervé Penot, spécialiste du football africain, laisse entendre que Augustin Senghor a été victime de tractations souterraines dont il semble ignorer les rouages. «Visiblement, le président Senghor n’avait pas bien saisi le poids des uns et des autres, et notamment son poids dans la Confédération africaine parce qu’il a été mis un peu de côté. Mais ça fait quelques jours déjà qu’on entendait des bruits comme quoi il serait en grosse difficulté.»
Hervé Penot de marteler : «Augustin Senghor n’a pas compris qu’il y avait des mouvements au sein de cette Confédération africaine. Et il aurait fallu s’en rapprocher. Mais je ne sais pas ce qu’il a fait. N’a-t-il, peut-être, pas assez travaillé sur le terrain pour essayer de remporter cette élection ? C’est un travail de tous les instants.»