Caution : Farba Ngom revient à la charge
Dans son édition de ce
mardi 11 mars, L’Observateur révèle que la défense de Farba Ngom a
déposé une nouvelle requête ce lundi. Celle-ci, «formulant une nouvelle
offre de cautionnement», a été déposée «non pas auprès du magistrat
instructeur», mais à «l’Agent judiciaire de l’État» (Aje), indique le
journal.
La
même source glisse que le maire des Agnam est revenu à la charge par le
biais de ses avocats «après le rejet de sa première caution de titres
fonciers estimés à 34 milliards de francs Cfa pour couvrir les 31
milliards mis en cause dans l’affaire d’escroquerie de deniers publics,
d’association de malfaiteurs et de blanchiment de capitaux».
S’agissant
de cette première caution, reprend le quotidien du Groupe futurs médias
(Gfm), «des sources judiciaires ont révélé que les montants cautionnés
par [Farba Ngom] ont été saisis par l’État à titre conservatoire».
«C’est pourquoi la caution n’a pas été retenue par le magistrat
instructeur, empêchant ainsi une suite favorable à sa demande de mise en
liberté provisoire», rappelle L’Obs, tout en signalant que du côté de
la défense du responsable de l’Alliance pour la République (Apr, ancien
parti au pouvoir), on soutient mordicus «que l’État n’a retrouvé que 20
millions» dans les comptes bancaires saisis.
À
travers cette nouvelle requête, croit savoir le titre de Gfm, «les
avocats ont changé de stratégie», dans l’optique «d’ouvrir la voie à une
possible nouvelle demande de mise en liberté provisoire devant le Pool
judiciaire financière» (Pjf) surtout «concernant le second dossier
portant sur 91 milliards pour lequel [leur client] est poursuivi pour
complicité de détournements de fonds» dans le volet du dossier où
Tahirou Sarr est le principal accusé.
«La
défense de Farba Ngom s’est [d’ailleurs] appuyée sur la caution de 394
milliards fournie par Tahirou Sarr», complète L’Observateur.