Berlin s’est indignée des négociations directes entre Poutine et Trump, craignant que ces derniers se mettent d’accord sur l’Ukraine sans impliquer Kiev et les pays de l’UE.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a dit jeudi refuser une “paix imposée” à l’Ukraine, après l’initiative de Donald Trump qui a convenu avec Vladimir Poutine d’engager “immédiatement” des négociations pour mettre fin au conflit. “Il n’est pas encore clair sous quelles conditions l’Ukraine serait prête à accepter un accord de paix”, a déclaré Olaf Scholz au site d’informations Politico.

En parallèle, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a estimé qu’il était “regrettable” que le président américain Donald Trump ait fait des “concessions” à Vladimir Poutine sur l’Ukraine “avant même le début des négociations”.

“A mon avis, il aurait été préférable de parler de la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ou de possibles pertes de territoire à la table des négociations”, a-t-il affirmé avant le début d’une réunion ministérielle de l’Otan au siège de l’Alliance à Bruxelles.