Manchester City : Guardiola, un genou à terre

Manchester City : Guardiola, un genou à terre

Renversé par le Real Madrid (2-3), mardi, Manchester City se retrouve en position délicate avant le 16e de finale retour de la Ligue des Champions prévu dans une semaine. Un nouveau coup de massue sur la tête de Pep Guardiola. Manchester City : Guardiola, un genou à terre Pep Guardiola a perdu pied avec Manchester City. Le temps d’une demi-heure contre le Real Madrid (2-3), mardi en Ligue des Champions, on a cru revoir Manchester City. Pas la meilleure version qui a terrorisé les plus grandes équipes européennes, mais celui qui proposait un jeu cohérent et qui maintenait un pressing haut étouffant pour faire douter n’importe quel adversaire. Avant le trou noir. Guardiola difficilement blâmable Un improbable trou noir qui a débuté à la 85e minute sur un dégagement raté d’Ederson Moraes. En rendant le ballon à Jude Bellingham, le gardien brésilien a permis à la Maison Blanche d’égaliser une deuxième fois par Brahim Diaz. Un cadeau qui en a amené un autre puisqu’au bout du temps additionnel, Mateo Kovacic et Rico Lewis, trop fébriles, ont ouvert la voie à Vinicius Junior pour lui offrir l’opportunité de servir son numéro 5 et glacer définitivement l’Etihad Stadium. Sept minutes terribles qui ont décidé du sort du match et qui pourrait déjà avoir coûté la qualification pour les 8es de finale. Le rôle de Pep Guardiola dans cette défaite ? Minime. A aucun moment, l’entraîneur catalan ne pouvait s’imaginer que ses joueurs allaient perdre leurs moyens de la sorte. Le manager catalan a même plutôt bien géré ce match en choisissant d’aligner John Stones devant la défense, en réalisant les ajustements nécessaires en cours de jeu pour mener face au champion d’Europe en titre à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. Une lecture de la rencontre digne du grand entraîneur qu’il a été et qu’il est toujours. Néanmoins, il semble écrit que rien ne doit lui sourire en 2024-2025. La franche autocritique de Guardiola Un nouveau coup derrière la tête du manager mancunien, fataliste. «C’est arrivé plusieurs fois, et si quelque chose arrive plusieurs fois, c’est parce que je n’arrive pas à trouver la solution. Face à nous, c’est l’année où le Real joue le mieux, pourtant nous avions un bon résultat dans les dernières minutes et nous l’avons laissé filer» , a soufflé le technicien de 54 ans pour Movistar+. «Pour moi, ce serait facile de blâmer un joueur en particulier. C’est ridicule. Cela nous concerne tous, moi en premier. Je l’ai déjà dit il y a plusieurs mois : je ne suis pas assez bon.» Depuis le début de la saison, Manchester City a perdu 12 de ses 38 matchs. Un bilan déjà suffisant pour égaler le record de défaites de l’ancien tacticien du FC Barcelone sur un seul et même exercice, à savoir celui de 2019-2020, son moins bon jusqu’ici. Une marque qui devrait a priori évoluer dans le mauvais sens alors qu’il reste a minima 16 rencontres à jouer d’ici le 25 mai. Les prochains adversaires des Skyblues ? Newcastle, le Real Madrid, Liverpool et Tottenham. Un enchaînement à double tranchant qui conditionnera le reste de la saison des Mancuniens. –

Souare Mansour

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