Donald Trump a annoncé mardi que les États-Unis allaient “prendre le contrôle de la bande de Gaza” lors d’une conférence de presse au côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

“Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec. Nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes”, a déclaré le président américain. Il a ensuite ajouté que les États-Unis allaient “aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits”, afin de développer économiquement le territoire, et y créer de l’emploi.

Interrogé par des journalistes pour clarifier ses propos, le président américain a ajouté qu’il envisageait “une prise de contrôle à long terme” des États-Unis à Gaza, si nécessaire. Il n’a pas répondu à la question de savoir quelle autorité lui octroyait la possibilité de se saisir d’un territoire souverain.

En fin de conférence de presse, le président américain a encore promis de faire de l’enclave dévastée par des mois de bombardements israéliens “la Côte d’Azur du Moyen-Orient”.

Donald Trump a aussi promis de se rendre dans la bande de Gaza. “J’adore Israël et je vais me rendre là-bas, et je vais me rendre à Gaza et en Arabie saoudite et dans plein d’autres endroits partout au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain

“Changer l’histoire”

Le plan de Donald Trump pour Gaza pourrait “changer l’Histoire”, a pour sa part estimé Benjamin Netanyahu, précisant que le président américain “explorait” à ce stade cette option. Le dirigeant israélien a estimé que la proposition américaine offrait un “avenir différent” pour le territoire palestinien, qui “mérite qu’on s’y intéresse”.