Guatemala : 160 enfants sauvés d’une secte juive ultraorthodoxe soupçonnée de violences sexuelles
L’intervention
policière était motivée par des soupçons de traite d’être humains « sous
la forme de grossesses forcées, de maltraitance d’enfants et de viol »,
selon le procureur. Les ossements présumés d’un mineur ont aussi été
retrouvés sur place.
Des
membres d’une secte juive ultraorthodoxe du Guatemala, soupçonnée de
violences sexuelles sur mineurs, ont tenté dimanche de reprendre par la
force 160 enfants placés par les autorités dans un centre spécialisé,
dont certains ont pris la fuite.
Les
160 enfants, exfiltrés vendredi d’une propriété du groupe Lev Tahor («
Cœur pur » en hébreu), ont été accueillis dans un centre de soins de la
capitale Guatemala, devant lequel une centaine de membres de la secte
s’étaient rassemblés pour exiger leur retour.
Vers
16h30 locales (22h30 GMT), certains ont « fait irruption » à
l’intérieur en « forçant la porte », « enlevant » plusieurs enfants
avant qu’ils ne soient tous récupérés avec l’aide de la police, avait
expliqué le Procureur général de la nation dans un message sur X.
Fuite d’enfantsDes
personnes présentes devant le refuge sont venues en aide aux membres de
la secte, essayant d’empêcher les autorités de reprendre les mineurs,
ce qui a entraîné des heurts, a rapporté un photographe de l’AFP sur
place.
En
soirée, le secrétariat aux Affaires sociales a indiqué dans un
communiqué qu’un nombre non précisé d’enfants s’étaient échappés au
moment de l’effraction, « avec l’aide d’adultes », et qu’ils demeuraient
introuvables.