Le Kremlin jugera une nouvelle présidence Trump sur « ses actes »

Le Kremlin jugera une nouvelle présidence Trump sur « ses actes »

Le Kremlin a indiqué mercredi que le président russe Vladimir Poutine ne prévoyait pas de féliciter Donald Trump, qui a revendiqué sa victoire à la présidentielle américaine, précisant que ce dernier serait jugé sur ses « actes ».

« Je ne sais rien d’un projet du président (russe) de féliciter Trump pour l’élection. N’oublions pas que nous parlons d’un pays hostile qui est directement et indirectement impliqué dans une guerre contre notre Etat », a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov en référence au conflit en Ukraine déclenché par Moscou en février 2022.
Il a souligné que le Kremlin jugerait donc M. Trump « sur des actes concrets ».
Les relations russo-américaines sont au plus bas depuis la Russie s’est lancée à l’assaut de l’Ukraine, le Kremlin reprochant aux Occidentaux leur soutien à leur allié ukrainien.
« Il est pratiquement impossible que les relations se détériorent davantage. Elles sont à leur plus bas niveau historique. S’agissant de ce qu’il adviendra, tout dépendra des dirigeants américains », a-t-il dit.
« Nous verrons ce qui se passera en janvier », a-t-il relevé, en référence à l’investiture du prochain président des Etats-Unis.
M. Trump a martelé à maintes reprises pouvoir imposer la paix en Ukraine en « 24 heures », sans jamais expliquer comment il comptait s’y prendre, mais en fustigeant l’ampleur de l’aide versée à Kiev. Il a aussi tenu des propos laudateurs à l’égard de Vladimir Poutine.
Dès lors, en Europe comme en Ukraine, la crainte est de voir Donald Trump forcer l’Ukraine à négocier avec la Russie dans des conditions très favorables à Moscou.
« Nous avons répété à maintes reprises que les Etats-Unis sont en mesure de permettre la fin de ce conflit. Bien sûr, cela ne peut se faire du jour au lendemain », a relevé M. Peskov.
« Mais comme les Etats-Unis alimentent ce conflit (…) et qu’ils y sont directement impliqués, je pense que les Etats-Unis peuvent changer le cours de leur politique étrangère », a-t-il dit.

Souare Mansour

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