Retour au Sénégal : Macky Sall donne une mauvaise nouvelle
Alors que son retour au bercail est annoncé pour jeudi prochain, Macky Sall donne une nouvelle qui ne va sûrement pas plaire à ses sympathisants qui insistent pour son retour au bercail. Dans une interview accordée à RFI Fulbe, l’ancien président de la République du Sénégal affirme que son retour au Sénégal n’est pas à l’ordre du jour pour le moment.
« Vous
savez, mon retour au Sénégal n’est pas encore à l’ordre du jour. Une
fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle et l’information
va circuler. En quittant le Sénégal, je n’ai fait que respecter la
tradition, parce que quand un président est méprisé au pouvoir, il
doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs afin qu’ils
puissent bien dérouler’’, a déclaré Macky Sall.
Poursuivant,
l’ancien chef de l’État s’explique sur son come-back dans le landerneau
politique. « Mes alliés, mes compagnons m’ont demandé de revenir pour
diriger la liste pour soit gagner cette élection, sinon faire partie de
ceux qui vont aider le peuple à sortir de la situation difficile à
laquelle il fait face aujourd’hui, parce que cela fait sept mois que le
nouveau régime est là, mais rien et nous avons peur que si rien n’est
fait, ça va être difficile pour les Sénégalais’ ».
En
ce qui concerne la transhumance de responsables politiques de l’APR
vers Pastef, Macky dit n’être nullement surpris. « Je ne suis pas surpris
et ça pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je
ne pense pas que cela puisse avoir un impact sur la marche de nos
activités politiques. De toute façon, l’expression du vote revient aux
Sénégalais. Pour le reste, je n’ai pas de commentaire à faire »,
tranche-t-il.
Cette
déclaration de Macky Sall laisse penser qu’il ne va pas venir au
Sénégal pour battre campagne aux côtés de la coalition Takku Wallu,
dont il reste la tête de liste. À chacun sa manière de faire la
campagne. Si le Pm Ousmane Sonko sillonne depuis dimanche les régions du
Sénégal avec ses convois, Macky Sall, lui, fait recours aux posts,
tweets et appels téléphoniques pour battre campagne depuis le Maroc ou
il s’est établi.