De Doumbouya à Goïta : Ces colonels putschistes devenus généraux, quid du capitaine « IB » ?
Au Mali, des colonels de l’Armée ont été élevés au grade de général lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre dernier. Le plus célèbre d’entre eux s’appelle Assimi Goïta, président de la transition malienne. Il est désormais général d’Armée à titre exceptionnel, le plus haut gradé de la Grande muette malienne.
Le
putschiste portera désormais 5 étoiles sur son épaulette. Tout laisse
croire, qu’il s’agit d’une autopromotion puisque la décision a été prise
lors de la dernière réunion gouvernementale.
Avec délicatesse
Son
frère d’armes de la Guinée, en l’occurrence Mamadi Doumbouya, avait usé
d’un peu plus de tact en janvier 2024. Il a fait passer sa promotion au
grade de général de corps d’armée à titre exceptionnel, comme une
récompense de ses collègues de l’Armée. Dans un article publié à
l’époque par la Présidence guinéenne, Doumbouya faisait d’ailleurs
remarquer qu’il avait décliné dans un premier temps cette promotion
« avec humilité ». Mais l’a finalement acceptée.
En
tout cas, le président de la transition guinéenne est titulaire depuis
janvier 2024, du deuxième plus haut gradé de l’Armée. Seul Assimi Goïta
peut prétendre le supplanter avec son titre de général d’Armée.
A
l’heure actuelle, les deux dirigeants sont plus gradés que le
putschiste nigérien Abdourahmane Tiani, qui n’est que général de
brigade.
Ibrahim Traoré, très loin dans la hiérarchie
Peut-être que l’homme fort de Niamey, tentera de les imiter dans les prochains mois.
En revanche, ce sera un peu plus compliqué pour Ibrahim Traoré, le président du Faso.
Il
est seulement titulaire d’un grade de capitaine. Le jeune président est
encore très loin dans la hiérarchie militaire. On attend de voir s’il
fera néanmoins comme ses pairs.