Finances publiques : Bassirou Diomaye Faye exige un retour rapide à l’orthodoxie budgétaire

Finances publiques : Bassirou Diomaye Faye exige un retour rapide à l’orthodoxie budgétaire

Lors de la session hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi 2 octobre 2024, la situation des finances publiques a occupé une place centrale dans les échanges. Le Président de la République a salué le Premier ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation d’un « état des lieux exhaustif des finances publiques ». Cette évaluation, qui met en lumière les défis actuels, s’inscrit dans la volonté de rétablir une gestion rigoureuse des ressources publiques.
Le Chef de l’État a notamment évoqué « le lourd héritage du régime précédent » et les « écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques », qui posent des défis majeurs à la gouvernance publique. Ces écarts, selon lui, ont un impact direct sur les engagements de l’État, tant actuels que futurs. Pour faire face à cette situation, il a demandé au Premier ministre de prendre « sans délai, les mesures impératives de redressement » afin de rétablir rapidement « l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable », conformément aux dispositions constitutionnelles et aux textes législatifs en vigueur.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans sa communication, a réitéré l’importance de ce redressement en rappelant les éléments dévoilés lors de son point de presse du 26 septembre 2024. Cette démarche, selon lui, s’inscrit dans l’esprit de « transparence dans la gestion des affaires publiques », un principe cher au Président de la République. Il a insisté sur la nécessité d’une « saine gestion des finances publiques » face aux « dérives » constatées sous le régime sortant.
Pour concrétiser cette ambition de redressement, le Premier ministre a donné des instructions au Ministre des Finances et du Budget ainsi qu’au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Ceux-ci sont chargés de prendre les « dispositions appropriées », en concertation avec le Fonds monétaire international (FMI), afin de restaurer l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.

Ta

Souare Mansour

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !