Matam-Face au déficit cumulé de 574 enseignants : Moustapha Mamba Guirassy invoque un quota à la hauteur des départs

Matam-Face au déficit cumulé de 574 enseignants : Moustapha Mamba Guirassy invoque un quota à la hauteur des départs

La région de Matam, toujours tributaire à un mouvement massif d’enseignants, a enregistré, cette année encore, un total de 411 départs, pour seulement 70 arrivées, soit un déficit cumulé de 574 enseignants.
Sur le registre, ce sont le préscolaire, l’élémentaire (en grande majorité), le moyen secondaire, la formation professionnelle et technique ainsi que les corps de contrôle, qui sont impactés.
Une situation devant laquelle le gouvernement du Sénégal entend apporter des mesures, comme l’annonce le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy.
Durant un comité régional de développement tenu avec les acteurs, l’autorité en charge de l’Éducation nationale, a déclaré que son département va corriger, dès la rentrée prochaine, la situation de certaines régions du pays comme Matam dont les écoles sont confrontées à un déficit d’enseignants. 
En guise de solution, Moustapha Guirassy, a invoqué que par rapport aux recrutements prévus [ministère de l’Éducation nationale], son département va déterminer un quota d’enseignants à Matam, à la hauteur des départs extrêmement élevés enregistrés par la région.
En plus de celles qui ont été prises autour du déficit du personnel enseignant, d’autres mesures ont été annoncées dans le cadre de l’amélioration de l’environnement scolaire des enseignement-apprentissages, qui se distingue avec des écoles sans clôture, des problèmes d’hygiène et un manque de tables bancs et d’équipements scolaires.
 « En  rapport avec les différents départements ministériels, tels que les Forces armées, qui se sont engagées à accompagner la réhabilitation de certaines écoles, des actions d’envergure seront menées pour doter les structures scolaires d’un environnement adéquat (…) », a assuré le ministre.
Dans le cadre de  l’alphabétisation, le ministre a informé de l’application « d’une nouvelle dynamique, visant plus de portée et d’énergie à cette question pour que les acteurs porteurs d’une culture soient investis dans le développement de la nation ».

Souare Mansour

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