Le cirque politique et les véritables problèmes des Sénégalais
Le Gamou terminé, nos politiciens ont vite rangé leurs prières et enfilé leur costume de jongleurs pour nous en mettre plein la vue. Le président Bassirou Diomaye Faye a déjà mis le feu aux poudres en dissolvant l’Assemblée nationale et maintenant, c’est l’effervescence à l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Mais
au lieu de s’attarder sur les inondations et les drames liés à
l’émigration irrégulière – des sujets moins glamour que les investitures
– nos héros de la politique préfèrent s’occuper de leur stratégie de
répartition des sièges. Les manœuvres, les alliances et les stratégies
électorales se disputent désormais la vedette. Comme si le seul remède
aux problèmes du pays était d’assurer un poste de député bien
confortable à nos chers élus.
Ah
! Qui a besoin de s’occuper de véritables problèmes quand on peut se
battre pour des sièges, des fauteuils en cuir et un peu de gloire ? Oui,
ils semblent avoir oublié que la politique n’est pas juste une partie
de Monopoly, mais plutôt un défi de taille où les dés sont parfois
pipés.
Le
vrai spectacle commence maintenant : les discours-fleuve, les promesses
en pagaille et les batailles pour les places. L’art de la politique,
c’est de nous faire croire que tout ira mieux juste en changeant les
acteurs. Alors, préparez-vous pour le grand numéro du mois de novembre
où les véritables questions seront de savoir combien de tours de magie
il faudra pour que tout semble s’arranger – ou du moins, pour que les
sièges restent bien occupés.
Accrochez-vous, car le grand cirque politique sénégalais n’a pas fini de nous éblouir !