L’armée israélienne a sommé les Palestiniens présents dans une partie de la zone humanitaire au centre de la bande de Gaza de fuir avant une nouvelle opération militaire sur place. Tsahal va “agir avec force contre les organisations terroristes” dans la zone humanitaire de Deir al-Balah, a averti un porte-parole de l’armée sur les réseaux sociaux mercredi.

La zone humanitaire définie par l’État hébreu a plusieurs fois été réduite au fil des opérations terrestres menées contre le Hamas. Selon les médias israéliens, elle s’étend actuellement sur 42 km2, soit environ 11% du territoire de la bande de Gaza.

Des conditions de vie catastrophiques

Les organisations humanitaires ont qualifié les conditions de vie sur place de “catastrophiques”. Plus de la moitié de la population de Gaza y réside.

L’armée israélienne a également déclaré que ses opérations se poursuivaient dans le quartier de Tal al-Sultan, à l’ouest de Rafah, ainsi qu’à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 50 Palestiniens ont trouvé la mort et 124 autres ont été blessés dans la journée écoulée. Le bilan depuis le 7 octobre atteint désormais 40.223 morts et au moins 92.981 blessés, selon l’institution tenue par le Hamas. Mais outre que celle-ci ne distingue pas les civils des combattants, ses capacités à compter les victimes sont remises en question. On ne dispose sur le terrain d’aucun organisme indépendant pour estimer un bilan qui pourrait être bien plus lourd.