Madiambal Diagne accuse Atépa de vouloir démolir son immeuble aux Mamelles
Dans
un communiqué parvenu à Seneweb, Madiambal Diagne accuse l’architecte
et homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atépa, de vouloir “casser” son
immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Le Président du Groupe Avenir
Communication, qui édite le journal Le Quotidien, les circonstances dans
lesquelles M. Goudiaby aurait tenu ces propos. “La semaine dernière,
l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de son influence sur
les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à mon
endroit. Il recevait Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc, un de
mes partenaires et constructeur de mon immeuble aux Mamelles/Ouakam.
Atepa voulait nouer une relation de partenariat avec Tufan et lui
demanda quelques références de ses réalisations. Le constructeur lui
cita, parmi ses belles références, le projet en cours de finition que
j’ai initié aux Mamelles. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire
de Atepa : « I want to crash that building », fulmina-t-il. Traduction :
« je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison
qui justifierait ce funeste dessein, s’en ouvrit à moi”, renseigne-t-il
dans le communiqué.
“Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par enchantement, une équipe de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au chantier, pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024. La convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme : le titre de propriété, les différentes autorisations de construction et les plans visés. Cette demande a été rigoureusement satisfaite. Il est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce titre foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de fois, à visiter ce chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes de documents qui leurs étaient systématiquement présentés”, a-t-il poursuivi.
Seneweb publie l’intégralité de son communiqué.
La
semaine dernière, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de
son influence sur les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu
dissimuler sa haine à mon endroit. Il recevait Tufan Fayzi Nsamoglu, un
entrepreneur turc, un de mes partenaires et constructeur de mon
immeuble aux Mamelles/Ouakam. Atepa voulait nouer une relation de
partenariat avec Tufan et lui demanda quelques références de ses
réalisations. Le constructeur lui cita, parmi ses belles références, le
projet en cours de finition que j’ai initié aux Mamelles. Il n’en
fallait pas plus pour provoquer l’ire de Atepa : « I want to crash that
building », fulmina-t-il. Traduction :
«
je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison qui
justifierait ce funeste dessein, s’en ouvrit à moi. J’ai été choqué
par la violence du propos mais je restais philosophe, en disant à mon
interlocuteur que puissant que puisse être Atepa, nous sommes dans un
État de Droit au Sénégal. Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par
enchantement, une équipe de gendarmes de la Direction de la
surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au chantier,
pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024.
La convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme
: le titre de propriété, les différentes autorisations de construction
et les plans visés. Cette demande a été rigoureusement satisfaite. Il
est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce titre
foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de
fois, à visiter ce chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes
de documents qui leurs étaient systématiquement présentés. Je tiens à
attirer l’attention de l’opinion publique sur ces manœuvres sordides,
mues sans doute par des volontés de règlements de petits comptes.
Assurément, le droit de propriété semble être en péril dans ce pays !
Encore une fois, toutes les personnes, qui pensaient trouver des
irrégularités dans un quelconque de mes projets immobiliers, ont fait
chou blanc. Aussi, je ne suis nullement concerné par les zones de
vérification des projets immobiliers ciblées par les autorités de
l’État. C’est peut-être pour cela, qu’on voudrait quitter le littoral
pour me chercher des cafards dans l’hinterland. La chanteuse Aby Ndour a
été forte pour tenir tête à Atepa, qui a tout tenté pour détruire son
petit commerce sur la Corniche de Dakar. Je m’évertuerai d’avoir autant
de pugnacité que cette pauvre jeune femme. Seulement, dans son combat
contre Aby Ndour durant de longues années, Atepa n’avait pas bénéficié
du soutien des autorités de l’État du Sénégal.
MADIAMBAL DIAGNE