JO Paris 2024 : ce qu’il faut savoir sur le placement des délégations au sein du village olympique
Le placement des délégations au sein du village olympiques des JO 2024 est parfois gardé secret pour des questions politiques.
Un
vrai puzzle. Au pic des JO 2024, environ 9.000 athlètes seront
installés dans le village olympique qui s’étend sur 52 hectares. Ces
sportifs représentent 206 délégations, qui ont pu exprimer des
préférences pour leur installation dans ce vaste espace à cheval sur
Saint-Denis, Saint-Ouen et l’Île-Saint-Denis.
Plus de 70
résidences ont été aménagées. La France a pu choisir son bâtiment, qui
se trouve à proximité du restaurant principal installé au sein de la
Cité du Cinéma, mais aussi non loin de la polyclinique qui est plein Sud
et ouverte 24h/24.
Ce n’est pas une faveur exclusive au pays
hôte. Pour la répartition des athlètes, les organisateurs font d’abord
en sorte de placer les plus grosses délégations. La France fait partie
de celles-ci avec ses 573 sportifs qualifiés. Généralement, les
États-Unis (592 athlètes), la Chine (388) et la Grande-Bretagne (327)
investissent des blocs entiers, comme le rapportait The Guardian en
2021. Mais la majorité des autres immeubles sont partagés par plusieurs
nations.
Par le passé, des pays qui ne voulaient pas être voisins
Lorsque
le plan est réalisé, les questions politiques sont prises en compte.
Pour les JO 2016 à Rio de Janeiro, le New York Times rapportait que des
pays avaient demandé à être près d’un voisin… ou éloignés d’une autre
délégation.
Pour cette année, rien n’a filtré sur ce type de
requêtes. Mais le sujet a évidemment été pris en compte par Laurent
Michaud, directeur du village olympique de Paris 2024. C’est pourquoi
les emplacements des résidences des athlètes ukrainiens, russes,
israéliens et palestiniens sont gardés secrets.
« Je pense que les
piétons et autres voisins au village commencent à voir apparaître les
drapeaux sur les bâtiments des délégations donc on ne pourra cacher qui
s’y trouve », a déclaré Laurent Michaud à L’Équipe. « À l’intérieur du
village, on a des délégations qui souhaitent plus de discrétion, ce qui
est tout à fait entendable et normal. Ils sont en sécurité dans le
village parce que déjà c’est notre priorité ». Une sécurité assurée grâce
à 300 policiers affectés dans le secteur et avec l’appui d’un
commissariat intégré au village.