Allemagne : c’est du (très) sérieux

Allemagne : c’est du (très) sérieux

Sans pitié, l’Allemagne a pulvérisé l’Écosse (5-1), vendredi, lors du match d’ouverture de son Euro. Une entrée en matière réussie pour la Nationalmannschaft, qui a montré son immense force de frappe. Allemagne : c’est du (très) sérieux Jamal Musiala a été phénoménal à Munich. Huit ans. Cela faisait huit ans que l’Allemagne n’avait pas remporté son match d’ouverture dans une compétition. A domicile, dans son antre de l’Allianz Arena, la Nationalmannschaft n’a laissé aucune chance à l’Écosse (5-1), vendredi, pour son entrée en lice dans son Euro. Une surprise ? Pas vraiment. En revanche, certains ont pu être surpris par la qualité globale de la prestation des hommes de Julian Nagelsmann. Une équipe qui en jette Pour retrouver la trace d’un succès aussi large, il faut remonter au 11 novembre 2021 contre le Liechtenstein (9-0), dans un match sans enjeu, la qualification pour la Coupe du monde au Qatar déjà en poche. Il s’est écoulé 28 matchs depuis avec une élimination au premier tour du tournoi dans l’Émirat en plus de défaites gênantes face au Japon (deux fois), à la Hongrie, la Pologne, la Colombie, la Turquie ou encore l’Autriche – mais aussi deux victoires sur la France. Des contre-performances qui ont semblé bien lointaines face à la Tartan Army. En un peu plus d’un quart d’heure, tout le monde a compris que le quadruple champion du monde ne comptait pas faire dans la figuration. Des phases de jeu léchées, une utilisation de l’espace quasiment parfaite, un pressing cohérent, des permutations efficaces, on a eu droit à un rouleau-compresseur digne de la grande Allemagne. Avec Joshua Kimmich sur le côté droit, Toni Kroos à la baguette, Ilkay Gündogan dans un rôle de meneur de jeu et le duo Florian Wirtz-Jamal Musiala pour alimenter la pointe mobile Kai Havertz, le onze respire le football. Des remplaçants aussi efficaces Un onze qu’on peut même élargir à quatorze voire quinze joueurs. L’entrée de Niclas Füllkrug a dû plaire aux plus nostalgiques. Loin de la finesse de son compère d’Arsenal, le buteur de Dortmund est du genre à ne pas faire de sentiments, lui qui a nettoyé la lucarne sur son premier tir pour le quatrième but. Emre Can, rappelé à la dernière minute pour suppléer Aleksandr Pavlovic, a également participé à la fête en enfonçant définitivement le clou sur un caviar de Thomas Müller, désormais remplaçant mais toujours aussi impliqué. «Je pense que lorsque l’on gagne 5-1, c’est un message» , a glissé Havertz, heureux de cette première sans grabuge. «Ce n’est qu’une première rencontre, mais je sais ce qu’on est capable de faire» , a insisté Füllkrug, bien décidé à aller chercher un premier titre en sélection. Il faudra probablement un adversaire plus costaud pour savoir ce que valent les Allemands face à une plus grosse pression. Une chose est certaine : personne ne sera ravi de croiser la route du pays hôte qui a bien l’intention de ne pas laisser passer sa chance après une décennie de déceptions. –

Souare Mansour

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