Malgré (ou en raison de ?) son succès sur le plan sportif, Manchester City se retrouve toujours dans le viseur de la Premier League. Accusé d’avoir commis au moins 115 infractions aux règles financières en vigueur outre-Manche, le quadruple champion d’Angleterre en titre a décidé de contre-attaquer. Manchester City : c’est la guerre avec la Premier League ! Pep Guardiola avec le patron de Manchester City, Khaldoon Al Mubarak. Manchester City a beau cartonner sur la scène nationale, le «nouveau riche» n’a pas que des fans dans le royaume. Vainqueur des quatre dernières éditions du championnat d’Angleterre, le pensionnaire de l’Etihad pourrait être ralenti dans sa quête de domination suprême sur le football anglais après avoir été accusé d’avoir commis 115 infractions aux règles financières en vigueur outre-Manche, en novembre dernier. Sept mois plus tard, le champion d’Europe 2023 a décidé de contre-attaquer. Manchester City évoque une «tyrannie de la majorité» Selon The Times, la formation rachetée en 2008 par un fonds d’investissement des Émirats arabes unis a décidé de s’opposer frontalement à la Premier League concernant son règlement sur les contrats de sponsoring. Celui-ci encadre les accords de partenariats commerciaux passés avec des sociétés liées aux propriétaires des clubs. Irrésistible depuis une décennie sur la scène nationale, Manchester City a pu investir massivement sur le marché des transferts grâce au soutien financier d’Etihad Airways, la compagnie aérienne basée à Abu Dhabi et accessoirement sponsor pour son maillot et son stade. L’Associated Party Transactions, l’accord qui regroupe l’ensemble des règles mises en place par la Premier League pour maintenir la compétitivité du «meilleur championnat du monde» et qui exige des écuries engagées dans l’élite du football anglais de prouver que les accords commerciaux représentent la juste valeur du marché, est jugé illégal par les dirigeants citizens, conscients que seule une action en justice peut faire pencher les choses en leur faveur. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité à parler d’une «discrimination à l’encontre des propriétaires du Golfe» et d’une «tyrannie de la majorité» . Un soutien faible pour Manchester City Une tentative de passage en force qui ne devrait pas arranger les relations entre l’équipe entraînée par Pep Guardiola et ses concurrentes. Pour pouvoir modifier ce texte en sa défaveur, Manchester City doit pouvoir compter sur le soutien de deux tiers des formations en lice en Premier League, à savoir 14 sur 20. Malheureusement pour les Skyblues, «dix à douze» clubs se sont justement rangés derrière l’instance tandis qu’une seule équipe, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a apporté son appui. Une procédure d’arbitrage qui débutera lundi et qui durera deux semaines va tenter de régler ce litige. Comprenez-vous la position de la Premier League ? Et celle de Manchester City ? N’hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» … –