Deux jours après une vive altercation avec Marc Brys, Samuel Eto’o a décidé de faire machine arrière. En effet, le président de la FECAFOOT a finalement choisi de maintenir le Belge à la tête de l’équipe nationale du Cameroun. Cameroun : nouveau retournement de situation improbable avec Eto’o et Brys ! Samuel Eto’o est revenu à la raison. Vous voulez du divertissement ? Appelez Samuel Eto’o. Considéré comme le plus grand joueur africain de l’histoire, le triple vainqueur de la Ligue des Champions est aussi réputé pour son fort tempérament. Alors, lorsqu’on lui impose un sélectionneur, l’homme de 43 ans voit rouge. Rouge, au point de tenir un discours musclé avec le principal concerné. En effet, le président de la FECAFOOT, contre la nomination de Marc Brys à la tête de l’équipe du Cameroun, a eu une vive altercation avec le nouvel homme fort des Lions Indomptables et le conseiller technique au ministère des Sports, Cyrille Tolo, mardi. Dans la foulée de cette scène surréaliste, le double vainqueur de la CAN a décidé de mettre l’ancien coach de Mouscron à pied. Les excuses d’Eto’o A peine 48 heures après cet événement qui a fait le tour de la toile, l’ex-goleador est revenu à la raison en choisissant de maintenir le technicien de 62 ans. «Je ne vais pas être long, je commence par présenter des excuses. Lors de notre première malheureuse rencontre, il y a eu beaucoup d’émotions. Je préfère le dire comme ça. (…) Je suis content d’avoir échangé avec le coach. On a des convictions, on ne changera pas. On travaille depuis 2 ans pour donner ce qu’il y a de meilleur. Il était important de maintenir le cap pour le Cameroun. Je m’excuse pour la dernière fois» , a indiqué l’ancien buteur du FC Barcelone en conférence de presse. Initialement favorable à l’arrivée d’un coach local pour prendre la succession de son ami, Rigobert Song, Eto’o a fait contre mauvaise fortune bon coeur pour ne pas pénaliser plus longtemps sa sélection. «On n’a plus beaucoup de temps, car ils doivent tout faire pour qu’on gagne. Je vous demande d’être indulgent. On est un peuple fier et qui aime les victoires. Il faut donner le temps au sélectionneur. Coach, nos destins sont liés et vous pourrez me compter parmi vos soutiens. Tant que le Cameroun gagne, le président que je suis n’aura pas de problèmes de cheveux» , a terminé Eto’o. Deux matchs capitaux à venir Il faut dire que les dirigeants camerounais n’ont aucune raison de faire durer cette lutte intestine. Et pour cause, la formation quintuple championne d’Afrique s’apprête à disputer deux matchs capitaux dans l’optique d’une qualification pour la Coupe du monde 2026. Le Cameroun, qui partage la tête du groupe D avec la Lybie et le Cap-Vert, va justement retrouver la formation insulaire, huitième de finaliste de la dernière CAN, le 8 juin, avant un déplacement périlleux en Angola, quart de finaliste du dernier tournoi continental, le 11 juin. A Brys de montrer qu’il est bien légitime pour faire à nouveau rugir les Lions.