Le poste de premier président de la Cour suprême est vacant. Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annulé les décrets pris le 29 mars dernier par son prédécesseur, Macky Sall, à l’issue de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), actant, entre autres décisions, la désignation de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti en retraite.

Le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, d’informer les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CMS).

L’Alliance pour la République (APR, ex-parti au pouvoir » dénonce une grave violation.

« L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des magistrats à la suite du décret voulant rapporter la nomination du Président de la Cour suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature », souligne en effet le communiqué repris par Le Soleil.

Selon le document, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, qui s’est réunit après l’élection présidentielle du 24 mars, « souhaite beaucoup de réussite » au nouveau régime en place. Les Apéristes soulignent toutefois que « les promesses doivent être suivies d’effet afin que les attentes des populations soient satisfaites. »