État de santé de la détenue Amy Dia : La lettre de l’ex-Pastef au président Macky Sall
Incarcérée depuis juillet 2022 dans l’affaire de la «Force spéciale», Amy Dia de l’ex-Pastef a eu un malaise en prison. Pour qu’elle soit libérée comme les autres détenus élargis ces derniers temps, le président de la commission communication de l’ex-Pastef à Guédiawaye, Dabakh Zoumarou, a écrit une lettre au président Macky Sall et à la ministre de la Justice Aissata Tall Sall. Voici la correspondance.
Monsieur le Président de la République Macky Sall,
Madame la Ministre de la Justice, Mme Aminata Tall Sall,
Je
vous adresse cet appel avec une profonde préoccupation concernant la
situation d’Amy Dia, une citoyenne de Guédiawaye qui endure injustement
plus d’un an de détention. Son récent malaise et son admission à
l’hôpital Abbas soulignent l’urgence de cette demande de libération
immédiate.
Amy
Dia est bien plus qu’une simple habitante de Guédiawaye ; elle est un
pilier de notre communauté, reconnue pour son dévouement envers ses
concitoyens et sa générosité sans faille. Son arrestation, basée sur des
accusations infondées, est une grave injustice qui doit être corrigée
sans délai.
Il
est inadmissible qu’une femme aussi intègre et aimée que Amy Dia soit
privée de sa liberté pendant une période aussi longue. Chaque jour passé
derrière les barreaux est une atteinte à ses droits fondamentaux et une
douleur pour ceux qui la connaissent et l’apprécient.
Nous
vous exhortons à agir avec célérité pour mettre fin à cette injustice.
Amy Dia mérite d’être rendue à sa famille et à sa communauté, où elle
peut continuer à apporter sa contribution positive. Sa libération
immédiate enverrait un message fort de justice et d’humanité, affirmant
notre engagement envers les droits de tous les citoyens.
Monsieur
le Président, Madame la Ministre, nous vous demandons instamment de
prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’intégrité et la dignité
d’Amy Dia. Nous ne cesserons pas de réclamer justice tant que cette
affaire ne sera pas résolue.
Dans
l’attente d’une action immédiate de votre part, nous vous prions
d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre plus profonde
indignation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profonde indignation.