Karim Wade écarté : « Il n’existe aucune voie de recours », d’après Me Pape Sène
Karim Wade ne
participera pas à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Sa
candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, après avoir
souligné le fait que le décret entérinant sa renonciation à la
nationalité française était postérieur à sa déclaration sur l’honneur
figurant dans son dossier de candidature.
Le
fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a toutefois promis de saisir
les juridictions internationales. Un combat qui semble être perdu
d’avance.
Invité
de l’émission « Grand Jury » de la RFM de ce dimanche, Maitre Pape Sène a
fait savoir que « la décision du Conseil constitutionnel qui a été
rendu et qui proclame la liste définitive des candidats n’est
susceptible d’aucune voie de recours ».
Il
s’agit, d’après l’avocat, des « dispositions de l’article 92 alinéa 5
de la Constitution ». Et que l’étape de la liste provisoire est
aujourd’hui « dépassée ». Autrement dit : la liste publiée est
définitive.
Dans
le même sillage, Me Sène a salué « la bonne santé de notre démocratie,
l’évolution de notre démocratie qui fait qui a fait qu’aujourd’hui, le
Sénégal se retrouve avec une vingtaine de candidats ». Une première dans
« l’histoire institutionnelle du pays et politique du Sénégal ».
Ce
qui révèle, selon lui, « la maturité des acteurs politiques », mais
aussi celle de la population sénégalaise. Maître Pape Sène estime «
qu’aujourd’hui, le Sénégal a encore montré à la face du monde qu’il est
une grande démocratie, que l’Etat de droit est une réalité ».