La Tanzanie annonce la mort d’un étudiant victime de l’attaque du Hamas
Le ministère tanzanien des Affaires étrangères a
annoncé la mort d’un de ses deux ressortissants disparus depuis
l’attaque meurtrière du 7 octobre contre Israël, un étudiant âgé de 22
ans.
« C’est
avec une grande tristesse que nous confirmons le décès de Clémence
Félix Mtenga », a déclaré le ministère tanzanien des Affaires étrangères
dans un communiqué publié vendredi soir, sans préciser les circonstances
de sa mort.
Le
décès a également été confirmé par les autorités israéliennes qui ont
fait part samedi de « la découverte » du corps du jeune homme, qui
participait en Israël à un programme de stages agricoles.
Selon
les autorités israéliennes, le stagiaire est mort le jour de l’attaque
du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le territoire israélien.
Clémence
Felix Mtenga « a été assassiné par des terroristes du Hamas le 7
octobre », a indiqué sur X (ex-twitter), sans autre détail, Eynat Shlein,
responsable de l’Agence israélienne de coopération au développement
international (Mashav), dépendant du ministère des Affaires étrangères.
Sur
les 1.200 corps recensés après cette attaque, et dont l’identification
se poursuit, « des centaines » étaient dans un état très dégradé, avait
souligné la police.
Les
autorités sont aussi sans nouvelle d’un autre Tanzanien, Joshua Loitu
Mollel, 21 ans, participant au même programme. « Nous souhaitons
également informer le public que Joshua est toujours porté disparu », a
indiqué le ministère tanzanien.
Il a ajouté que des démarches avaient été entreprises pour organiser le rapatriement de la dépouille de Clémence Félix Mtenga.
L’attaque
du Hamas a fait 1.200 morts côté israélien, en majorité des civils tués
le 7 octobre, selon les autorités israéliennes. L’armée estime
qu’environ 240 personnes ont été prises en otage par le mouvement
islamiste palestinien.
Selon
le dernier bilan du gouvernement du Hamas, 12.000 Palestiniens ont été
tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le
début de la guerre, parmi lesquels 5.000 enfants et 3.300 femmes.