Ursula Von der Leyen à Kiev pour aborder l’élargissement de l’UE

Ursula Von der Leyen à Kiev pour aborder l’élargissement de l’UE

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est arrivée samedi matin à Kiev pour discuter avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de l’élargissement de l’UE, a-t-elle annoncé sur le réseau social X.

Lors de cette sixième visite d’Ursula von der Leyen en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, la dirigeante compte également aborder “le soutien militaire” des Européens, ainsi que “le douzième paquet de sanctions” de l’UE contre la Russie, en cours de préparation, a-t-elle déclaré à des journalistes, dont des membres de la “European Newsroom” qui regroupe des agences de presse européennes.

“Le plus important message est de réaffirmer que nous nous tiendrons aux côtés de l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra”, a-t-elle insisté, alors que Kiev s’inquiète de voir le soutien des Occidentaux s’effriter en raison du conflit entre Israël et le Hamas.

En juin 2022, l’UE a accordé à l’Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de l’invasion russe, ainsi qu’à la Moldavie.

Sept critères de référence

Pour passer à l’étape suivante, donc l’ouverture des négociations d’adhésion, la Commission a défini sept critères de référence pour Kiev. Il s’agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires.

“Nous sommes optimistes. Nous avons fait beaucoup de réformes et nous avons adopté les lois nécessaires pour répondre aux recommandations” formulées par Bruxelles, a assuré jeudi le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

Ursula von der Leyen elle-même avait jugé en septembre que l’Ukraine avait réalisé de “grandes avancées” dans ce sens.

Une nouvelle série de sanctions à l’étude

Dans le même temps, l’UE prévoit un paquet d’aides à long terme en soutien à l’Ukraine de 50 milliards d’euros, avec 33 milliards d’euros de prêts et 17 milliards d’euros de subventions même si la révision du budget européen pour le financer suscite de fortes divisions entre États membres.

Les Vingt-Sept étudient, par ailleurs, une nouvelle série de sanctions contre Moscou, qui devraient inclure les exportations de diamants russes une fois que le G7, le groupe des sept grandes puissances économique mondiales, se sera mis d’accord sur un moyen de les tracer.

Souare Mansour

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