Israël rejette les “pauses humanitaires” réclamées par les États-Unis à Gaza
Israël a rejeté l’idée de “pauses humanitaires” réclamées par les États-Unis dans la bande de Gaza, et poursuit son offensive débutée il y a près d’un mois contre le Hamas, avec une “opération terrestre intensifiée” et des frappes,
Après sa rencontre avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, vendredi à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté l’idée d’”une trêve temporaire” sans libération des otages aux mains du Hamas, au nombre d’au moins 240.
Si les États-Unis sont contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à plusieurs reprises à des pauses des combats face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements israéliens depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre et un siège total décrété deux jours plus tard.
Pour un haut responsable de la Maison Blanche, la libération des otages “nécessiterait une pause très conséquente du conflit”. Il a évoqué vendredi soir des “discussions très sérieuses” en cours.
Cette déclaration intervient alors que l’armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Chifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas. Cette affirmation a été démentie par le mouvement islamiste palestinien, classé “organisation terroriste” par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.