En raison d’une importante infestation des punaises de lit en France, les quelque 800 collaborateurs des équipes de nettoyage de la SNCB ont été avertis et les hygiénistes ont détaillé des procédures à suivre au cas où ces parasites étaient détectés dans les trains, indique mercredi la société de chemins de fer. Les transports publics londoniens et l’Eurostar ont déjà pris des mesures afin de prévenir une infestation.

“En cas de détection, nous procédons en deux étapes. Dans un 1ᵉʳ temps, le train est immédiatement retiré du service commercial. Il est ensuite traité par aspiration, au-delà des nettoyages habituels, puis par vapeur sèche ou insecticide si besoin. En cas d’infestation plus importante, nous faisons appel à des équipes spécialisées”, détaille la porte-parole de la SNCB, Marianne Hiernaux. Chaque jour, les poubelles sont vidées, les taches principales sont ôtées, les tablettes et supports sont nettoyés et les sols sont balayés et chaque semaine, les moquettes, les tissus ainsi que les fenêtres sont nettoyés, ajoute-t-elle. Des opérations de nettoyage particulières avec des anti-virucides ou insecticides sont également menées ponctuellement.

Les punaises de lit mordent les humains et les animaux au sang chaud pour se nourrir de sang, ce qui peut mener à de sérieuses démangeaisons causées par les piqûres. Les parasites sont de couleur brune, ne mesurent en général pas plus de 8,5 millimètres et se trouvent généralement dans les lits, les bagages et les vêtements.

La Stib moins inquiète

La Stib est moins inquiète de la présence des parasites sur son réseau. Presque tous les véhicules sont équipés de sièges en cuir, semi-cuir ou en plastique, note la porte-parole An Van hamme. “Les anciens trams équipés de sièges en tissu sont nettoyés à la vapeur tous les 30.000 kilomètres, en plus du nettoyage quotidien”, précise-t-elle.