Plus de 400 migrants décédés dans les inondations en Libye
Quatre cent trente personnes immigrées sont décédées dans les inondations en Libye survenues la semaine dernière, selon un premier bilan communiqué par les Nations Unies et basé sur les remontées des hôpitaux. Plus de 100 000 exilés vivaient dans les zones actuellement sinistrées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations.
Plus de 400 migrants
sont morts dans les inondations qui ont frappé l’est de la Libye la
semaine dernière, selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations
Unies (OMS), qui se base sur les remontées des hôpitaux.
Ahmed
Hamza, président du Conseil libyen des droits de l’homme, a indiqué que
le bilan des victimes s’élevait à 430 personnes immigrées précisément,
dans des propos rapportés par l’agence de presse Reuters. Celles-ci sont
majoritairement de nationalité syrienne, soudanaise et tchadienne.
D’après
l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 100
000 migrants vivaient dans les zones touchées par les inondations, dont
plus de 8 000 dans la ville de Derna, ville côtière de la Méditerranée
comptant plus de 100 000 habitants.
Dizaine de milliers de morts, selon l’ONU : un bilan encore incertainCes
chiffres concernant les personnes immigrées, relayés par l’OMS,
proviennent de l’analyse de 4 000 décès officiellement enregistrés par
les hôpitaux libyens. Ils ne sont donc que provisoires, puisque le bilan
total des victimes, encore incertain, apparaît bien plus lourd.
Le
16 septembre, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des
Nations Unies (OCHA) avait estimé que pas moins de 11 300 personnes
étaient décédées à cause des inondations dans la seule ville de Derna.
Et plus de 10 000 personnes sont toujours portées disparues. Les
inondations auraient aussi fait au moins 170 morts dans d’autres
localités de l’est de la Libye, toujours d’après l’OCHA.
Cependant,
ce bilan reste contesté par le Croissant rouge libyen, qui préfère
rester prudent avant d’avancer des chiffres qui « ajoutent à la
confusion, à la détresse des familles des disparus », selon le
porte-parole Tawfik al Shukri.