Un pompier décède en luttant contre un feu de parking en région parisienne: “Aucun lien établi” avec les émeutes

Un pompier décède en luttant contre un feu de parking en région parisienne: “Aucun lien établi” avec les émeutes

Un pompier de 24 ans est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) alors qu’il luttait contre un incendie de véhicules dans un parking souterrain, sans qu’un lien ne soit établi avec les violences urbaines. La victime est décédée à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire, intoxiqué par les fumées, selon une source policière. Rédaction 03-07-23, 10:45 Dernière mise à jour: 10:58

Vers 03h00, un feu s’est déclaré dans le parking souterrain d’un immeuble d’habitation et s’est rapidement propagé aux étages, nécessitant l’évacuation de ses résidents, a indiqué la préfecture de police de Paris dans un communiqué. Septante habitants ont été hébergés dans un gymnase de la ville, a indiqué le maire Mathieu Hanotin, faisant part de sa “pensée émue” pour la famille de la victime.

“Profonde tristesse suite au décès d’un jeune pompier dans l’exercice de ses fonctions. La République salue l’engagement des sapeurs-pompiers, qui les conduit à ‘sauver ou périr’”, a dit la Première ministre Elisabeth Borne sur Twitter. Selon une source policière, aucun lien n’est établi pour l’heure entre l’incendie sur lequel ce pompier intervenait et les violences urbaines qui agitent de nombreuses villes de France depuis la mort mardi dernier à Nanterre du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier.

“Pas un quartier touché par les violences urbaines”

“Ce serait trop s’avancer. A priori ce n’est pas le cas, ce n’est pas un quartier touché par les violences urbaines”, a déclaré cette source. Une enquête pour “recherche des causes de la mort” a été ouverte par le procureur de la République de Bobigny, confiée au service départemental de police judiciaire. La scène des faits, inondée, n’est pour l’heure pas accessible.

Sur place lundi matin, quelques pompiers et officiers de police judiciaire étaient présents pour des constatations devant l’immeuble de quatre étages, a observé une journaliste de l’AFP. “C’était un habitat de logement social de bonne tenue, assez robuste, qui avait déjà connu un incendie en 2015 un peu dans les mêmes circonstances, un feu de parking”, d’après l’édile. L’immeuble appartient au bailleur ICF Habitat, filiale logement de la SNCF.

Souare Mansour

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