ALIOUNE TINE : UN SNOWDEN SENEGALAIS (Par Bassirou KEBE)
NON ALIOUNE, NOTRE DEMOCRATIE SE PORTE BIEN MALGRE UNE SOCIETE CIVILE DEGENEREELes Anglais qui viennent de couronner leur Roi disent dans leur grande sagesse « Right or wrong my country ». C’est le fondement du patriotisme anglais qui a fait cette petite ile une grande puissance. Le sieur Alioune Tine se nourrit grassement du dénigrement à l’international du pays qui lui a tout donné. Ce symbole de la société civile dégénérée en « rentiers de la tension » s’enrichit en trainant le Sénégal dans la boue et même la défense aveugle de Pastef n’est qu’un moyen pour justifier et obtenir d’autres possibilités de requetés de financements. Le dernier rapport bidon de Africa-Jom Center entre dans ce cadre. Alioune Tine fait exactement la même chose que Edward Snowden. Il y a une seule différence, Snowden a trahi son pays sans aucun intérêt personnel mais pour une cause qu’il croit supérieure mais chez Tine, l’intérêt personnel est le moteur de toute son action. La rente de la tension est tellement lucrative qu’après la Raddho, il a créé une structure quasi unipersonnelle pour continuer d’accéder à ce site d’enrichissement qui nécessite comme investissement qu’une bonne connexion pour camper sur Twitter.
En
publiant un rapport d’Africa Jom Center sur le Sénégal qui nous parait
plutôt personnalisé, Monsieur Alioune TINE, après son allégeance à
Ousmane SONKO, montre avec stupéfaction qu’il fait partie de ces «
ennemis intimes de la démocratie » de TZVETAN TODOROV. Nous rappelons à
Monsieur TINE, comme Tocqueville, que l’apathie est l’ennemie de la
démocratie et que la nôtre est trop bruyante et exubérante pour tomber
en déclin. Notre démocratie est devenue plus vitale et moderne sous
Macky SALL malgré les menaces internes et externes qui la guettent.
Mieux cette démocratie qui se modernise, se fonde sur la citoyenneté, la
loi et les droits, sur un gouvernement représentatif et responsable,
sur la société civile et la participation populaire et sur la démocratie
au-delà de l’Etat.
Comme un crime n’est jamais parfait, deux
passages du fameux rapport révèlent le contenu du « projet
insurrectionnel de Monsieur Ousmane Sonko et confirment que Monsieur
Alioune TINE est un vrai ver dans le fruit de la démocratie sénégalaise.
1.
« A l’opposition sénégalaise et particulièrement à Ousmane SONKO de
mettre un terme à toute tentative d’insurrection qui contribuerait à
aggraver la vulnérabilité du pays, notamment dans un contexte où le
Sénégal est entouré de pays voisins en conflits »
2. « Ce
modèle soufi, confrérique, reposant sur l’existence d’un chef
charismatique et une organisation hiérarchisée, verticale, dont le
pouvoir se transmet de père en fils, a subi à la fois des fractures
internes et externes. »
Le premier passage cité est un indice de la
toxicité de Monsieur TINE qui malgré la reconnaissance du projet
insurrectionnel de Sonko qu’il n’a jamais condamné ; pis, il lui a fait
acte d’allégeance. Le deuxième passage qui annonce le déclin du modèle
islamique sénégalais fondé sur la confrérie confirme cet autre objectif
du « projet » de destruction de notre cohésion nationale avec comme
adjuvant, le rentier de la tension, vêtu du kaftan de la société civile
pour mieux appâter la communauté internationale.
Alioune TINE doit
savoir que la réaction de nos forces de défense et de sécurité est une
réponse appropriée au projet insurrectionnel d’Ousmane SONKO : les
forces de défense et de sécurité ont, dans une démocratie, la légitimité
et la légalité de protéger l’Etat et les citoyens et leurs biens.
Il
est déplorable de voir ORGON de plus en plus négatif pour peindre le
Sénégal sous Macky SALL comme un pays sans démocratie dans l’unique
dessein de se remplir les poches et d’assouvir les intérêts de TARTUFFE
qui doit affronter le 16 mai, la rustre Adji SARR. Il est
incompréhensible que ce même ORGON préfère insister sur les conséquences
que sur les causes.
C’est un anachronisme et de la mauvaise foi que
de remettre en cause la crédibilité des élections au Sénégal. Monsieur
TINE sait très bien que c’est par la transparence des élections qui est
une réalité au Sénégal que son nouveau guide, Ousmane SONKO, a été élu
maire de Ziguinchor et que l’opposition YEWWI-WALLU a eu 80 députés à
l’Assemblée nationale. Notre démocratie permet un choix électoral libre
et juste de manière à instaurer un pouvoir législatif représentatif des
différentes tendances de l’opinion publique sous l’égide d’un Ministre
de l’Intérieur apolitique et magistrat de surcroît, Monsieur Antoine
DIOM. Même si tout le monde sait qu’aucune exigence démocratique ne peut
justifier un Ministre de l’Intérieur apolitique. Pour preuve, dans
plusieurs démocraties citées en exemple par Alioune TINE, des Ministres
de l’intérieur sont des responsables de parti politique au pouvoir.
Alioune Tine qui exige un Ministre de l’Intérieur qui n’appartient à
aucune chapelle politique oublie volontairement que Antoine Diome est
magistrat et est donc apolitique par son statut de magistrat.
Au
Directeur de Africa Jom Center, vrai rentier de la tension politique
dans l’unique but d’obtenir des financements extérieurs pour son centre
réduit à sa propre personne, nous disons qu’en démocratie, aucun
dialogue n’est improductif. N’est-ce que c’est à l’issue d’un dialogue
entre acteurs politiques que des maires, dont son nouveau guide, ont été
élus directement par les populations aux élections locales de 2022 ? A
l’ancien professeur d’esthétique des genres, adepte de la rhétorique,
nous demandons pourquoi a-t-il omis volontaire la première phrase de
l’article 27 (La durée du mandat du Président de la République est de
cinq ans) pour nous servir que la seconde phrase ?
Mais, pour qui
connaît le profil psychologique d’Alioune TINE bâti sur le buzz et la
peur, il ne fallait pas être surpris de la publication de ce rapport
après sa fausse divination d’une guerre civile si SONKO était jugé.
Finalement, SONKO a été jugé et condamné sans guerre civile. Pour le
nouveau GOEBBELS du malade imaginaire, qui a perdu toute crédibilité aux
yeux de l’opinion nationale, parce que trop partisan pour être membre
de la société civile, et ayant constaté avec amertume la chute de son
nouveau guide, il fallait saupoudrer notre démocratie par le gaz
lacrymogène de la mauvaise foi.
Au demeurant, il est à noter,
heureusement, la vraie société civile incarnée par des gens comme
Moundiaye CISSE, Babacar Ba, Cheikhou MBOW, et de grands intellectuels,
soucieux de ce que Paul Ricoeur nomme « l’impérieuse nécessité d’être
reconnu de bonne foi et d’être cru » n’est pas encore dégénérée.
Bassirou KEBE,
Responsable APR
Président du Mouvement LIGGEY SUNU REEW