Enseignement supérieur : L’Ucad et l’Unesco signent une convention
Madame Gabriela Ramos, la sous directrice générale de l’Unesco en charge du programme des sciences humaines et sociales a été reçue ce mardi, par le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). Au cours de la rencontre, une convention a été signée dans le domaine des sciences et de la recherche entre l’Unesco et l’Ucad.
Ahmadou
Aly Mbaye, le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a
reçu, ce mardi, Madame Gabriela Ramos, la sous directrice générale de
l’Unesco en charge du programme des sciences humaines et sociales. Une
rencontre qui a débouché sur la signature d’une convention qui embrasse
des domaines tels que la recherche, l’aide à la décision, le
renforcement des capacités, l’autonomisation des jeunes chercheurs etc.
«Quand
je vous entends, je vois qu’il y a beaucoup de nouvelles pages qui
peuvent s’ouvrir», a indiqué Ahmadou Aly Mbaye à Mme Ramos. Le Recteur
de l’Ucad a souligné que son Université a grandement besoin d’un
accompagnement afin d’engager des «évaluations dans beaucoup de
domaines». Par exemple, L’Ucad ayant engagé la formation hybride pour
faire face à la pléthore d’étudiants, a besoin d’en mesurer
l’efficacité. «Est ce que la formation en présentiel est plus efficace
en termes d’acquisition cognitive que la formation à distance ? On a
besoin d’évaluation», a indiqué le Recteur.
Ahmadou Aly Mbaye
souhaite aussi que l’Unesco accompagne l’Ucad dans l’évaluation du
système de pédagogie. «De plus en plus, il y a des collègues qui
plaident pour une pédagogie inversée. Pour que les apprenants prennent
le leadership, qu’il y ait une interaction plutôt qu’une transmission
verticale. On a besoin d’évaluation», dit-il.
L’Ucad souhaite
aussi travailler avec l’Unesco pour l’expérimentation des nouvelles
méthodes d’évaluation des connaissances, d’évaluer le système
d’efficacité interne, mais aussi d’adresser la question de
l’employabilité et du Financement universitaire. «Il y a énormément de
choses que notre partenariat peut permettre de faire», s’est-il réjoui.
Mme
Ramos s’est montrée optimiste et convaincue que la convention permettra
de faire de belles choses : «Je crois que nous allons faire de bonnes
choses et pour cela nous sommes fiers et prêts à nous engager à
promouvoir la science, surtout à promouvoir l’utilisation de la science
et de la connaissance pour la décision publique», a-t-elle déclaré.