ROBERT MÉNARD : «PAP NDIAYE, COMME MINISTRE DE L’EDUCATION, C’EST LE PLUS MAUVAIS CHOIX»
«Pap Ndiaye, c’est
le plus mauvais choix», a estimé ce jeudi Robert Ménard, maire de
Béziers, dans La Matinale de CNEWS, alors que le ministre de l’Education
doit visiter dans la journée au côté d’Emmanuel Macron un collège de
l’Hérault.
Robert
Ménard, a estimé que la nomination de Pap Ndiaye comme ministre de
l’Éducation était «le plus mauvais choix» effectué par Emmanuel Macron.
Selon le maire de Béziers (Hérault), le ministre se trompe de combat en
se focalisant trop sur la laïcité et pas assez sur les réseaux
prioritaires d’éducation, ou sur la violence dans les écoles.
«On
a l’impression d’être gouverné par des gens qui ne vivent pas dans le
même monde. Ce ministre vient de modifier le Conseil des sages de la
laïcité, c’est un truc qui marchait, et qui est important avec les
risques d’islamisation dans les écoles, et notamment les filles qui
arrivent avec des tenues dont on sait bien qu’elles sont islamiques»,
détaille Robert Ménard.
Une
hérésie, selon l’élu, qui en veut pour preuve les déclarations de la
soeur de Samuel Paty, cet enseignant décapité en octobre 2020 à la
sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir
montré des caricatures du prophète Mahomet issues du journal satyrique
Charlie Hebdo, afin de donner un cours sur la liberté d’expression.
UN MANQUE DE COMMUNICATION
«La
soeur de Samuel Paty a eu des mots très durs sur cette question. Alors
oui il s’occupe de ça, mais il ferait mieux de s’occuper de comment on
arrive à avoir des classes moins surchargées et comment on répond à une
violence dans les écoles toujours plus présente», dénonce Robert
Ménard.
Enfin,
le maire de Béziers a également dénoncé le manque de communication du
ministre et de son cabinet, qui, selon lui, ne répondrait jamais aux
sollicitations des maires. «Moi je suis très en colère après lui, quand
on écrit à son administration, il ne nous répond même pas, et je le dis
pour moi mais aussi pour toutes les villes petites et moyennes, il faut
répondre aux maires, les ministres sont là pour nous répondre», a
martelé Robert Ménard.