Si l’arithmétique électorale le lui permet, Georges-Louis Bouchez aimerait s’allier à la N-VA après les législatives de 2024, pour former “le gouvernement le plus de centre-droit possible”. Du moins si le parti nationaliste met ses velléités institutionnelles au frigo.

“Si la N-VA veut faire du socio-economique, on sera son meilleur partenaire”, a-t-il confié ce matin sur BX1. “C’est vrai, la ‘suédoise’ était plus efficace. “Un gouvernement plus homogène sur le plan idéologique, avec le CD&V, l’Open VLD et en ce compris la N-VA, est plus fort pour des questions socio-économiques, d’énergie ou de sécurité”.

Toutefois, le président du MR rappelle qu’il y a des divergences majeures sur la question de Bruxelles et sur le plan communautaire de manière plus globale. “C’est à la N-VA de décider. Si elle veut faire du communautaire, ce sera l’opposition frontale”, prévient-il également.

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Theo Francken interviewé par… le MR

Cela n’a échappé à personne, le président du MR multiplie les déplacements et les interviews en Flandre les derniers temps. GLB espère devenir l’interlocuteur privilégié des partis flamands à la manoeuvre en 2024 et rêve secrètement du poste de Premier ministre.

Bouchez ne cache plus vraiment son rapprochement avec la N-VA, facilité par Theo Francken, avec qui il entretient d’excellentes relations. Il y a un mois, GLB a débattu avec l’ancien Secrétaire d’État à l’Asile et la Migration à Jurbise. Plus récemment, le MR publiait une interview réalisée par DREAMR, son propre média, avec le nationaliste flamand sur les questions d’asile et de migration.

“Avec le MR, on a renforcé le regroupement familial, on a aboli la ‘snelbelgwet’ (conditions d’accès à la nationalité belge) et encore d’autres choses, mais le travail n’est pas fini”, commente le bourgmestre de Lubbeek. “Avec ce gouvernement de gauche, ce sont des années perdues. C’est pour ça que je me rapproche du MR, car avec ce gouvernement, c’est un désastre”, conclut-il.