Le comité ministériel restreint (kern) n’est pas parvenu lundi à s’entendre sur une stratégie pour sortir de la crise de l’accueil de réfugiés.

“On continuera mercredi”, a indiqué la porte-parole de la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor (CD&V), auprès de Belga.

Les vice-Premiers ministres de la Vivaldi étaient appelés à valider un plan d’action pour tenter de mettre fin à la crise de l’accueil, laquelle contraint plusieurs centaines de demandeurs d’asile à vivre à la rue.

Faute de places en suffisance dans les centres de Fedasil, plus de 3.000 étrangers ont été laissés à la rue ces derniers mois.

Certains d’entre eux ont saisi avec succès la justice pour faire condamner l’État belge à leur payer des astreintes.

Source de tensions dans la majorité, la crise de l’asile avait déjà été longuement évoquée vendredi dernier par ce même comité ministériel restreint, mais sans succès.

Des mesures pour sortir de la crise

Samedi, Le Soir traçait les contours d’un plan d’action actuellement sur la table du gouvernement visant à créer des places d’accueil supplémentaires mais aussi à en libérer dans les centres existants.

La première mesure consisterait notamment à proposer à tous les demandeurs d’asile qui vivent dans un centre d’accueil depuis au moins six mois et maximum trois ans, de quitter celui-ci.

Les personnes concernées recevraient alors une aide du CPAS, comme les réfugiés ukrainiens, pour les aider à se trouver eux-mêmes un logement et/ou un emploi.

Les personnes concernées recevraient alors une aide du CPAS, comme les réfugiés ukrainiens, pour les aider à se trouver eux-mêmes un logement et/ou un emploi.

Toujours dans le but de libérer des places, d’autres demandeurs -maximum un millier, selon Le Soir- pourraient se voir offrir un titre de séjour en Belgique, et donc quitter les centres Fedasil.

Par ailleurs, un terrain situé en Flandre pourrait prochainement accueillir quelque 600 conteneurs financés par l’UE pour y héberger des demandeurs d’asile.

Le gouvernement étudie aussi la possibilité d’augmenter le soutien financier aux communes qui acceptent d’accueillir des demandeurs d’asile