UGB : La CESL décrète 96 h de JST et 48 h de cessation de toutes activités pédagogiques
Après quelques mois d’accalmie, les
revendications des étudiants reprennent à l’Université Gaston Berger de
Saint-Louis. Ce jeudi, pendant deux tours d’horloge, les étudiants
ont fait face aux forces de l’ordre. Sous la houlette de la
Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL), les pensionnaires de
l’UGB ont exprimé leur colère par rapport à la situation qui prévaut à
l’université.
Selon
les responsables de la structure estudiantine, leurs difficultés
n’intéressent nullement les autorités. Dans une déclaration, le
président de séance Amadou Ndiaye a listé les nombreux problèmes qui
gangrènent l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et qui les ont
poussés à barrer la route nationale numéro 2. Ces problèmes sont :
l’orientation abusive de nouveaux bacheliers sans mesures
d’accompagnements, le manque criard de logements, le déficit exaspérant
d’infrastructures, les modiques capacités d’accueil des restaurants
universitaires face au nombre pléthorique d’étudiants. Mais le principal
motif de revendication de la CESL est le manque d’infrastructures
capables de contenir les nouveaux bacheliers.
Ainsi,
pour des solutions durables à leurs doléances, la coordination des
étudiants de Saint-Louis a informé avoir rencontré le ministre de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en
présence du Recteur et Directeur du CROUS, pour leur donner des
propositions qui pourraient alléger la précarité de la situation
actuelle. Tout le contraire des autorités internes qui, selon eux, se
sont rendues à cette rencontre les mains vides. Ce qui prouve, toujours
selon eux que les conditions de vie et d’études des étudiants de l’UGB
sont les cadets de leurs soucis.