L’envoi de chars lourds britanniques en Ukraine va “seulement intensifier” le conflit, dénonce Moscou

L’envoi de chars lourds britanniques en Ukraine va “seulement intensifier” le conflit, dénonce Moscou

Le Royaume-Uni a annoncé samedi qu’il allait livrer des chars Challenger 2 en Ukraine, devenant ainsi le premier pays à fournir des chars lourds de facture occidentale à Kiev tandis que Moscou a dénoncé une décision qui n’allait qu' »intensifier » le conflit.

Dans un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné « la volonté du Royaume-Uni d’intensifier son soutien à l’Ukraine, notamment en fournissant des chars Challenger 2 et des systèmes d’artillerie supplémentaires », a précisé Downing Street dans un communiqué.

Le gouvernement britannique ne précise pas combien de chars il compte envoyer à Kiev mais plusieurs médias britanniques évoquent le nombre de 12 Challenger 2 : quatre seraient envoyés immédiatement et huit autres devraient suivre à court terme.

L’annonce a fait réagir la diplomatie russe qui a estimé que l’envoi de chars lourds britanniques n’allaient « en rien accélérer la fin des hostilités militaires, mais va seulement les intensifier, en provoquant de nouvelles victimes », selon un communiqué de l’ambassade de Russie à Londres.

De son côté, M. Zelensky a remercié le Royaume-Uni sur Twitter pour avoir pris des décisions qui « non seulement nous renforceront sur le champ de bataille, mais enverront également le bon signal aux autres partenaires”.

Depuis le début de l’invasion russe, il y a près d’un an, les alliés européens de Kiev ont déjà livré près de 300 chars soviétiques modernisés, mais jamais encore de chars lourds de facture occidentale, malgré les demandes répétées de l’Ukraine.

Londres est un des principaux soutiens de l’Ukraine face à la Russie. Le Royaume-Uni a déjà livré, entre autres, des lance-roquettes multiples et 125 canons antiaériens, ainsi que plus de 100.000 munitions depuis février, le mois où la Russie a déclenché son offensive.

Souare Mansour

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