Macky, le Fmi et « la bonne tenue des finances publiques »
Hier en conseil des
ministres, Macky Sall a abordé, entre autres questions, la gestion de
l’argent du pays. Et c’est pour féliciter « le Gouvernement pour les
efforts de relance de l’activité économique, la bonne tenue des finances
publiques, consacrés par l’approbation par le Conseil d’administration
du FMI de la dernière revue du Programme économique et financier du
Sénégal ».
Ainsi
donc, le chef de l’Etat se réjouit de la « bonne tenue des finances
publiques » et prend en guise de preuve, l’approbation du Fmi. C’est à
se demander si Macky Sall préfère se livrer à la politique de
l’autruche, plutôt que de voir la réalité en face. En effet, se
féliciter de la gestion des deniers publics en s’appuyant sur le Fmi est
la meilleure façon d’ignorer ou de faire semblant d’ignorer les
inquiétudes du Fmi et les manquements relevés par cet organisme.
Macky, le Fmi et « la bonne tenue des finances publiques » Hier en conseil des ministres, Macky Sall a abordé, entre autres questions, la gestion de l’argent du pays. Et c’est pour féliciter « le Gouvernement pour les efforts de relance de l’activité économique, la bonne tenue des finances publiques, consacrés par l’approbation par le Conseil d’administration du FMI de la dernière revue du Programme économique et financier du Sénégal ».
Ainsi donc, le chef de l’Etat se réjouit de la « bonne tenue des finances publiques » et prend en guise de preuve, l’approbation du Fmi. C’est à se demander si Macky Sall préfère se livrer à la politique de l’autruche, plutôt que de voir la réalité en face. En effet, se féliciter de la gestion des deniers publics en s’appuyant sur le Fmi est la meilleure façon d’ignorer ou de faire semblant d’ignorer les inquiétudes du Fmi et les manquements relevés par cet organisme.
A propos de la
transparence dans la gestion des deniers publics, le Fmi se félicite
certes de la publication du rapport de la Cour des comptes, mais
s’attend à des « mesures pour remédier aux faiblesses dans la gestion
des dépenses ».
Le
Fmi demande l’adoption d’un nouveau code des marchés pour mettre fin
aux gré-à-gré exagérés. « Enfin, le cadre fiscal pour la gestion des
revenus des hydrocarbures devrait être mis en place rapidement afin de
s’assurer que ces ressources profiteront au développement du Sénégal ».
En
résumé, le Fmi rejette les subventions, demande plus de marges
budgétaires, ainsi que la correction des faiblesses dans la gestion des
finances notamment par l’adoption d’un nouveau code des marchés et un
cadre fiscal pour les revenus pétro-gaziers. Au vu de tout cela, parler
de ‘’bonne tenue des finances publiques’’ en prenant prétexte du quitus
(relatif !) du Fmi relève presque d’un déni.