Appels aux émeutes après le match Maroc-Espagne cet après-midi: “Les flics veulent maltraiter notre espèce, c’est nous qui les maltraiterons”

Appels aux émeutes après le match Maroc-Espagne cet après-midi: “Les flics veulent maltraiter notre espèce, c’est nous qui les maltraiterons”

Alors que le Maroc joue son huitième de finale contre l’Espagne en Coupe du monde ce mardi, la crainte de nouvelles émeutes augmente à nouveau. D’autant que des appels circulent sur les réseaux sociaux pour retourner le quartier du “Meir” à Anvers. La police de la ville prévient d’ailleurs qu’elle n’hésitera pas à intervenir si la sécurité publique est compromise. Au sein de la communauté marocaine, les parents se conseillent mutuellement pour assurer la sécurité de leurs enfants à la maison.

“Tous les gens de ‘Anverstv’ (un compte Snapchat, ndlr): le jour du match Maroc-Espagne, chaque quartier du Kiel, à Borgerhout et à Deurne doit se rendre au Meir pour tout piller. Si nous sommes tous ensemble, les flics ne peuvent rien faire”, peut-on lire dans un message relayé par nos confrères d’HLN. Un peu plus tard, quelque chose transparaît de la motivation sous-jacente des fauteurs de troubles potentiels. “Les flics veulent maltraiter notre espèce. C’est nous qui les maltraiterons le 6 décembre.”

La police sur le qui-vive

Wouter Bruyns, porte-parole de la police d’Anvers, précise que les forces de sécurité sont en alerte et conscientes de ces menaces. “Nous avons nous-mêmes publié un message à ce sujet hier sur Facebook et Twitter”, explique-t-il. “Nous demandons que le football reste une fête. Mais il est important que chacun sache que nous serons à la fois visibles et invisibles dans les rues cet après-midi. Nous n’hésiterons pas à intervenir si l’ordre public est compromis. Heureusement, comme les fois précédentes, nous voyons apparaître des messages de ‘l’autre côté’, notamment de la part de parents qui se conseillent mutuellement de garder leurs enfants à la maison.”

M. Bruyns ajoute que des efforts ont également été déployés pour prévenir les émeutes à l’avenir. “Nos équipes de médiation ont déjà rendu visite à des groupes de jeunes connus pour avoir été impliqués dans des incidents auparavant.”

Souare Mansour

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