Refus de vente des denrées alimentaires : La réaction du directeur du Commerce intérieur
Le directeur du
Commerce intérieur, Omar Diallo, est fort remonté contre les boutiquiers
détaillants qui refusent de vendre les denrées de première nécessité
comme le sucre, l’huile et le riz aux consommateurs.
En effet, selon Omar Diallo, ces boutiquiers n’ont aucune raison de refuser de vendre ces denrées de grande consommation.
« On
a constaté qu’il y a des commerçants, surtout les boutiquiers
détaillants, qui refusent de vendre les denrées de première nécessité
comme le sucre, le riz, l’huile, entre autres, en avançant que ce qu’ils
achètent chez les grossistes est trop cher (et) que s’ils revendent ça
aux consommateurs, ils ne s’en sortiront pas. Donc, ils ont décidé de ne
pas en vendre, pour éviter la perte ou des difficultés. Ça, ce n’est
pas normal, d’autant plus que les boutiquiers détaillants et les
grossistes ont tous participé à la concertation avant la baisse des prix
et ils savaient bel et bien que tout juste après la concertation,
l’Etat va procéder à l’application. La communication a bien passé. Ni
grossistes ni détaillants ne peuvent dire qu’ils n’ont pas été au
courant de cette baisse des prix sur les denrées alimentaires. Et à
chaque fois que le gouvernement annonce une baisse, on voit des
commerçants qui élèvent la voix pour dire qu’on leur donne le temps
d’écouler leurs stocks. On n’impose personne de vendre à perte, parce
que tout le monde savait que les prix allaient être baissés et que
toutes les dispositions étaient prises. Nous avons fait une démarche
inclusive. On n’est plus à l’heure de la concertation, mais plutôt à
l’heure d’application. Il faut que les boutiquiers et grossistes
respectent les prix fixés, c’est tout. Ce qu’ils avancent comme motif
n’est pas valable », a souligné le directeur du Commerce intérieur sur
les ondes de la Rfm.