Violences faites aux femmes : Gabrielle Kane charge l’État
Lors d’une cérémonie de
remise d’un appareil d’échographie au poste de santé de Malika, la
présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes
de violences assène ses vérités à l’État.
«Aujourd’hui,
c’est inadmissible et c’est une violence étatique que les femmes du
département de Keur Massar n’aient pas un appareil d’échographie»,
déclare Gabrielle Kane.
Pour
la féministe, il est grand temps que les responsables politiques, avec
tous les budgets qui sont votés annuellement, aient l’intelligence de
régler certaines urgences. Car, dit-elle dans « Libération », « c’est
impensable que cette localité n’ait pas de prise en charge pour les
femmes enceintes.
La
présidente de l’Aprofev espère ainsi que l’année prochaine, l’Etat, le
ministre de la Femme et celui de la Santé prendront leurs
responsabilités, parce que jusqu’à présent ils n’ont fait aucun effort
pour accompagner les femmes vivant dans les communes, déplore Gabrielle
Kane.