Assemblée nationale : Quand le ‘’Jokko ak Macky’’ inspire la Loi de Finances 2023
Ce jeudi 17 novembre, certains députés ont exigé que le budget 2023 impacte positivement le vécu des Sénégalais. Ainsi, le rapporteur Yoro Sow, est revenu sur le fondement de la loi de finances initiale 2023. Selon lui, le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2023 revêt, au regard des bonnes pratiques de transparence et de gouvernance, «une empreinte particulière, voire historique ». « En effet, elle prend sa source dans cette innovation majeure que constitue le concept ‘’Jokko ak Macky’’ », observe-t-il.
Non sans souligner que son élaboration est nourrie par l’étape solennelle du débat d’orientation budgétaire (DOB) dans cet hémicycle. Lequel a permis à la Représentation nationale de participer en amont, au processus budgétaire. À cela s’ajoutent des échanges avec les organisations de la société civile, à la suite de ce DOB. Des échanges qui ont permis de partager les orientations du budget, dans le but de garantir son caractère participatif et inclusif et de mieux tenir compte des besoins réels des populations et de notre économie.
En outre, le rapport a
expliqué que ledit projet s’inscrit dans un contexte marqué par un
environnement international plein d’incertitudes, une persistance des
turbulences de l’économie mondiale occasionnées par un renchérissement
des coûts des transactions, une désorganisation ainsi que des goulots
d’étranglement au niveau des chaînes d’approvisionnement, une
amplification des pressions inflationnistes sur les cours des produits
alimentaires et énergétiques ainsi qu’une persistance d’incertitudes
liées à la gestion de la pandémie de la Covid 19. «L’ambition du
Gouvernement, qui découle de la vision du Chef de l’État, est de
juguler, dans les meilleurs délais et de la meilleure manière possible,
les effets néfastes du coût élevé de la vie, tout en parachevant les
chantiers en cours et en créant les conditions d’une dynamisation des
activités de production, la création de revenus et d’emplois décents »,
renseigne-t-il.
Pour
la Commission des Finances et du contrôle budgétaire dirigée par le
député Seydou Diouf, il s’agit, en fait, d’un «budget pour apporter des
solutions» et qui permet, en premier lieu, de protéger les ménages et de
contenir l’inflation à travers la maîtrise, voire la baisse des prix et
l’amélioration des revenus afin de préserver au maximum le pouvoir
d’achat des citoyens. «Le budget de solution, c’est aussi le budget qui
permet de bien tenir les finances publiques. Pour cela, le gouvernement
s’imposera la rigueur dans l’exécution de la loi de finances, aussi bien
pour ce qui est de la mobilisation des ressources que pour ce qui
concerne la gestion des dépenses. Le budget de solution permettra enfin
de respecter les ambitions de politique économique et sociale de
Monsieur le Président de la République », a-t-il déclaré.