Manchester United : Cristiano Ronaldo encore au coeur des débats
Laissé sur le banc lors du derby mancunien, Cristiano Ronaldo a été malgré tout l’objet des débats après la rencontre en Angleterre.
Les
absents ont toujours tort. Sauf quand ils évitent un massacre comme
celui vécu par Manchester United sur la pelouse de Manchester City
dimanche après-midi. Les Red Devils ont été balayés 6-3 par les Citizens
et les caméras n’ont pas manqué de filmer sur le banc de touche un
Cristiano Ronaldo dépité. Dépité et laissé sur le banc toute la partie,
alors que son équipe prenait l’eau. Nouvelle preuve que l’entraîneur
Erik ten Hag ne compte pas vraiment sur lui ?
Le coach
néerlandais a donné une autre lecture de ce choix. « Je ne l’ai pas fait
entrer par respect pour sa grande carrière », a-t-il déclaré. On peut
rester circonspect devant cette analyse. L’ancien Mancunien Gary
Neville, consultant pour Skysports dressait le même constat que le coach
néerlandais. « Faire entrer Ronaldo à 4-0 ou 6-1 aurait été une
insulte. Ten Hag aurait probablement mieux valu ne pas le dire, mais
j’aime son honnêteté. » Un autre consultant ex-mancunien n’était par
contre pas du tout d’accord.
Roy Keane dézingue MU
Il
s’agit de Roy Keane, qui n’y est pas allé de main morte. « Je pense que
United manque de respect à Ronaldo. On aurait dû le laisser partir
avant la fin du mercato. Le manager l’a retenu. Ok, il a dit qu’il
voulait des options. Mais vous ne retenez pas Ronaldo pour l’asseoir sur
le banc. C’est l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Il avait
des options (pour bouger cet été, ndlr). (…) United n’a montré que du
manque de respect envers Ronaldo ».
Voilà donc une équipe balayée
6 buts à 3, dévoilant de nombreuses faiblesses, et c’est Cristiano
Ronaldo qui fait jaser après la rencontre. Un autre absent, laissé sur
le banc, a été pris en photo pendant la rencontre en train de sourire.
Harry Maguire a échappé au désastre, lui qui est régulièrement pointé du
doigt pour ses prestations. Hier, sur la pelouse de l’Etihad Stadium,
il n’y était pour rien.