Franchises universitaires : Le DG du COUD plaide pour l’entrée immédiate des forces de l’ordre dans le campus, en cas de…
Le directeur général du Centre des œuvres
universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène, condamne les franchises
universitaires sur fond de violence.
Ainsi,
dans la lutte contre les violences et autres agressions dans l’espace
universitaire, il propose la révision desdites franchises. Cela, dans le
but de permettre à la police d’entrer dans l’université et de se saisir
de certains dossiers de flagrants délits.
Selon
le DG du COUD, l’université ne doit pas être une zone de non-droit.
«Les franchises universitaires constituent un obstacle au travail de
police. Les autorités administratives devraient être dans le campus
social, parce qu’effectivement, des étudiants commettent des forfaits à
l’intérieur de l’espace. Mais, en vertu de ces franchises, il est très
difficile de faire intervenir la police», a regretté Maguette Sène sur
‘’RFM Matin’’ de ce lundi 27 juin.
Ainsi,
il dira que les limiers ont été obligés de «jouer» et d’attendre que
l’étudiant sorte du campus pour pouvoir l’appréhender. «Je pense qu’il
est temps, en concertation avec les amicales d’étudiants, que l’on
puisse discuter pour voir, pour certains cas de flagrants délits,
comment permettre à la police, automatiquement, d’intervenir dans le
campus social et arrêter certains malfaiteurs. Ce, pour qu’il n’y ait
pas d’abus de la part de la police», a plaidé M. Sène.
D’après
lui, c’est une urgence de l’heure, parce que tout le monde en est
conscient. «Il faut faire intervenir les forces de l’ordre dans
l’université, en cas de violences avérées d’un étudiant sur un autre ou
d’un étudiant sur un travailleur du COUD. Il est temps qu’on puisse
réfléchir à cela et juste rassurer les étudiants en leur disant que nous
sommes une autorité administrative à égale distance de tous les
étudiants», souligne-t-il.
Le
directeur d’affirmer que tout étudiant dans l’espace universitaire qui
commet certains délits ou crimes, ne doit pas échapper à la loi.
«Cependant, cela peut prendre du temps, en raison des franchises
universitaires», indique-t-il.