Assemblée nationale : La 14eme législature doit sonner la rupture….
Les députés doivent avoir une image beaucoup plus
reluisante du coté des populations. C’est l’avis du leader du parti de
«l’Alliance patriotique du millénium» candidat à la députation sous la
bannière de la coalition « Guem Sa Bop ». Il a formulé des propositions
pour une assemblée nationale de rupture.
Youssoupha
Mbodj est d’avis que les députés doivent travailler pour le peuple et
non pour leur parti. La priorité des prochains pensionnaires de
l’hémicycle doit être les conditions des femmes, des personnes âgées et
celles à mobilité réduite. Et de poursuivre: «Les personnes âgées sont
très fatiguées car laissées à la merci après leur retraite. Il y en a
peu qui sont épanouies après la retraite, il faut donc un accompagnement
en leur donnant leur dignité à travers des mesures simples comme la
mise en place de caisses prioritaires pour le paiement sur les
transports en commun », dit-il dans la parution de ce mercredi du
journal Rewmi. De son avis, il faut leur permettre d’être prioritaires
et ce sont des révolutions faisables.
Sur
la conjoncture économique, Mbodj estime que les prix des produits de
nécessité sont en train de doubler ou augmenter de 30%. «Il urge de
créer des plafonnages pour que l’inflation ne dépasse pas un certain
pourcentage quel que soit la conjoncture mondiale. L’Etat doit s’ajuster
pour aider les populations à s’en sortir tout en faisant une politique
d’emploi », propose-t-il.
Concernant
le bilan qu’il tire de la 13e législature, Youssoupha Mbodj est d’avis
qu’il n’est pas reluisant. «Nous avons vu des batailles rangées à
l’Assemblée nationale. Il ne faut pas vouloir être député uniquement
pour s’enrichir », tonne-t-il. Il espère tout de même que le Sénégal ait
de meilleurs députés. « Pour y arriver, les partis de l’opposition
doivent se convertir en partis de proposition, et l’opposition doit se
préparer à gouverner et avoir des cadres supérieurs pour gérer le pays.
Il faut que le paysage sénégalais change de même que les paradigmes »,
dit-il. A l’en croire, la politique d’une manière générale au Sénégal
est la même manière de fabrique des politiciens. « Il y a du bon et du
mauvais. Ce sont les mêmes écoles libérales, socialistes ou d’autres
obédiences politiques qui ont toujours existé », fait-il remarquer.